« Le problème est psychologique : cette équipe semble apeurée » : l’Italie projetée avec angoisse vers les barrages de qualifications à la Coupe du Monde | OneFootball

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Comme le raconte la Gazzetta dello Sport, l’Italie se retrouve à un moment décisif de son parcours vers le Mondial. Quatre ans après l’élimination traumatisante contre la Macédoine, la situation est différente mais tout aussi périlleuse. Cette fois, les Azzurri évitent des adversaires redoutables comme la Suède et tombent sur l’Irlande du Nord. Pourtant, la boule maléfique des tirages les envoie en déplacement pour une éventuelle finale : soit au Pays de Galles, soit en Bosnie, deux terrains hostiles où rien n’est jamais simple.

Une Italie « normale » — celle de Donnarumma, Calafiori, Tonali ou Kean — doit absolument atteindre ce Mondial. Le problème est psychologique : cette équipe semble apeurée et Gattuso, d’ordinaire fier et peu enclin à demander de l’aide, en arrive même à réclamer un aménagement du calendrier pour mieux préparer les matchs. C’est dire l’urgence.

Après avoir déjà perdu un premier « playoff mental » contre la Norvège, l’Italie entre désormais dans une série de matchs couperets où aucune erreur n’est permise. Le premier obstacle, l’Irlande du Nord à Bergame le 26 mars, ressemble à un piège : une formation physique et tenace qui n’abandonne jamais. Gattuso reste néanmoins confiant : c’est un adversaire « à notre portée », à condition de produire une grande prestation.

Si les Azzurri passent ce premier test, ils affronteront le Pays de Galles ou la Bosnie. En déplacement, le risque augmente nettement malgré une certaine préférence pour la Bosnie, jugée moins explosive que le Pays de Galles.

La défaite contre la Norvège a mis en lumière les fragilités mentales de l’équipe. Gattuso insiste : ce n’est pas un problème tactique, mais une question d’attitude, de continuité et de cohésion. Il veut parler, observer, rassembler ses joueurs — et espère remettre l’Italie sur la bonne voie avant qu’il ne soit trop tard.

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