Le PSG a corrigé Rennes, du jamais vu depuis plus de 20 ans | OneFootball

Le Stade rennais a subi la foudre du Paris Saint-Germain hier soir et s'est lourdement incliné sur le score de cinq buts à zéro. Du jamais vu depuis plus de 20 ans en Bretagne ...

Habib Beye a vécu une soirée particulièrement douloureuse hier au Parc des Princes. Si son Stade rennais était sur une bonne phase avec quatre victoires consécutives, il a totalement explosé en vol dans la capitale. Lourdement battu sur le score de cinq buts à zéro, il a déjà cédé sa cinquième place à l'Olympique lyonnais.

Un score très lourd et qui n'était plus arrivé depuis plus de vingt ans. Comme le rappelle le compte Stats Foot, Rennes a concédé sa plus large défaite en Ligue 1 depuis le 27 août 2005. Ce jour-là, les hommes de László Bölöni s'étaient inclinés sur le score de six buts à zéro contre l'AS Nancy à Marcel Picot. Éli Kroupi s'était offert un triplé (15e, 30e, 72e) tandis que les autres buteurs étaient Alain Rochat contre son camp (35e), Pape Diakhaté (45e+3') et Sébastien Puygrenier (85e).

À lire aussi

Plus grosse défaite pour Rennes depuis Nancy en 2005

Une grosse correction qui va servir selon Habib Beye : "C’est un match qui va nous marquer, il n’y a jamais de hasard et c’est une défaite méritée avec cinq buts encaissés. Le premier jaune de Jérémy est sévère, c’est malheureux pour lui car c’est un joueur important, cela nous pénalise. À dix c’était difficile de contenir cette équipe, qui a fait entrer des joueurs qui ont fait des différences. Le tarif est lourd ce soir (samedi)."

Il a ensuite poursuivi : "Ce match est le révélateur du très haut niveau, face à une équipe championne d’Europe. Quand je vois jouer ce PSG, je comprends pourquoi ils sont si forts (...) Dans ces situations, surtout de pressing, il faut être capable de faire faute, on a montré un peu de naïveté et on a été puni. Défensivement, on a fait preuve de trop de gentillesse, on a aussi manqué de vice."

Enfin, il a conclu : "Si je rejouais ce match, je ne voudrais pas être tout en bas du terrain et ne pas presser. On a très bien démarré ce match, dans le plan de jeu, dans l’idée de produire du jeu, d’aller les chercher. Nous avons manqué d’agressivité sur leur première transition avec l’opportunité de marquer les premiers et ils arrivent à sortir alors qu’on peut gagner ce ballon. Ce qui est dommage c’est qu’on a joué, pressé, malgré tout on a été confronté à leur extrême qualité."

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.