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·29 juin 2025
Le PSG joue encore, l’UNFP s’insurge

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·29 juin 2025
Avec son 8e de finale de la Coupe du Monde des Clubs 2025 ce dimanche, le Paris Saint-Germain dispute son 62e match officiel de la saison 2024-2025 alors que certains clubs lancent la préparation de l’exercice 2025-2026. Une situation qui a provoqué la colère de l’UNFP (Union Nationale des Footballeurs Professionnels).
« L’UNFP, comme la FIFPRO et la FIFPRO Europe, s’élève depuis des années contre l’augmentation drastique des charges de travail, mais aussi contre les retombées néfastes pour le football domestique d’un calendrier que la FIFA est seule à bâtir aujourd’hui encore. Et ce malgré la demande plus qu’explicite formulée par les juges de la Cour européenne dans l’arrêt Diarra, appelant la Fédération internationale à abandonner sa conduite hégémonique et à inclure, sur les dossiers qui impactent directement leur métier, les acteurs (joueurs, entraîneurs, médecins) et les clubs dans le processus décisionnel, alors qu’ils sont aujourd’hui simplement mis devant le fait accompli.
Alors, pourquoi voudrait-on que le patron du football mondial vienne se préoccuper des désordres que sa nouvelle folie engendre au niveau national ? Il se moque de savoir que le Paris Saint-Germain jouera, en ce dimanche, son 62e match de la saison, alors que quatre clubs de Ligue 1 McDonalds ont déjà repris l’entraînement pour préparer l’exercice 2025-2026 et que trois autres les imiteront dès ce lundi…
Après avoir essayé de plaider sa cause, le champion de France ne nourrit plus le moindre espoir de voir son calendrier national aménagé et il sera sur le pont, à Nantes le 17 ou le 18 août prochain… »
En effet, le calendrier devient un peu inquiétant pour les joueurs. Les matchs s’enchaînent, avec des ajouts dans certaines compétitions et ce Mondial qui a été créé avec encore un été chargé pour certains. Il peut y avoir de la colère, surtout que l’exigence ne faiblit face aux performances. Voire, elle augmenter encore.
Cependant, il est toujours aussi compliqué de tout à fait plaindre les joueurs, qui n’ont tout de même pas les pires métiers au monde et les salaires sont mêmes très confortables. D’ailleurs, ils sont encore négociés vers la hausse. Ce qu’il faut financer, avec des matchs notamment. C’est une situation compliquée, il faut guetter la cassure et avoir un vrai dialogue. Alors que, pour le moment, les différentes parties semblent gérer les différentes situations de façon totalement indépendante.