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·14 décembre 2025
Le RC Lens devient officiellement propriétaire du stade Bollaert-Delelis

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·14 décembre 2025

Avant RC Lens-Nice (17h15), le président du Racing Joseph Oughourlian et le maire de Lens Sylvain Robert se sont réunis à Bollaert-Delelis pour rencontrer les journalistes. Ensemble, ils ont évoqué «une évolution majeure concernant l’avenir du stade Bollaert-Delelis».
Un beau cadeau de Noël ! Le Racing Club de Lens est officiellement propriétaire de son stade. «On annonce aujourd’hui la conclusion de l’achat du stade Bollaert-Delelis. L’acquisition du stade Bollaert-Delelis est un moment important, historique et en même temps très naturel pour le Racing Club de Lens. D’un point de vue économique, le club se retrouvait à assurer tous les coûts afférents au stade et avait du mal à se projeter sur d’autres investissements sur l’enceinte sans avoir cet outil en mains propres. Le stade Bollaert-Delelis est un élément très important de notre patrimoine – il est d’ailleurs inscrit au patrimoine national comme un monument historique. On n’imagine pas le RC Lens sans Bollaert-Delelis, ni Bollaert-Delelis sans le RC Lens», détaille le président du Racing
En mai dernier, le conseil municipal de Lens recevait trois invités particuliers : Benjamin Parrot, Joseph Oughourlian et Pierre Dréossi. Ce contingent du Racing Club de Lens était présent pour discuter du projet de rachat du stade Bollaert. Lors de la délibération, le conseil municipal de Lens avait voté en faveur de la vente du stade Bollaert-Delelis au Racing Club de Lens contre un montant de 27 millions d’euros. Il restait alors à régler les détails administratifs.

D’autant qu’en juillet 2025, l’opposition du Rassemblement National avait déposé un recours en excès de pouvoir auprès du tribunal administratif de Lille Le RN et son élu reprochait notamment un prix « bradé » et une certaine « opacité » sur le dossier. La Direction nationale des interventions domaniales (DNID) avait estimé la valeur du stade à 54,9 millions d’euros. Cependant, certaines sommes étaient à déduire, selon les explications données en mai dernier : 6,5 millions qui correspondent à l’engagement du club de ne pas changer le nom du stade (clause définie sur 20 ans) ; 8,4 millions au titre des droits résiduels ; 10,1 millions correspondant au prêt contracté par le Racing auprès de la Région Hauts-de-France ; et enfin 3 millions d’euros de décote de valorisation.
Un recours finalement rejeté, « quand on achète, c’est toujours trop cher, quand on vend, ce n’est jamais assez. Au milieu de ça, l’arbitre, c’était le ministère des finances,» résumait Sylvain Robert.
Plus d’informations à suivre









































