Le Journal du Real
·9 novembre 2025
Le Real Madrid et le Rayo vont rendre hommage à Laurie Cunningham

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·9 novembre 2025

Le nom de Laurie Cunningham résonnera à nouveau dans le petit stade de Vallecas. Ancien joueur du Real Madrid entre 1979 et 1982, puis du Rayo Vallecano à deux reprises (1986-1987 et 1988-1989), il reste une figure admirée des deux institutions. Ce dimanche, avant le coup d’envoi du match entre les deux clubs, sa famille sera à l’honneur.
« Ce sont les clubs de sa vie », confie son fils Sergio, ému par cette reconnaissance. « Butragueño m’a appelé pour m’annoncer l’hommage. J’ai été profondément touché. C’est un rêve qui devient réalité », ajoute-t-il. Résident du quartier, à seulement quelques minutes du stade, il foulera la pelouse en compagnie de sa mère, Silvia, pour effectuer le coup d’envoi symbolique, comme le rapporte AS.
Pour Silvia, ce retour à Vallecas revêt une dimension particulière : « Elle n’y est pas retournée depuis la mort de mon père, il y a 36 ans », raconte Sergio. « Elle adorait cette ambiance populaire. Elle me disait que les supporters apportaient des marmites d’écrevisses à la sauce tomate et partageaient tout le repas dans les tribunes. », ajoute-t-il.
Laurie Cunningham reste une icône du Rayo, où il avait trouvé une atmosphère familiale et passionnée. Son fils, qui arbore fièrement un maillot du club floqué du nom de « Cunningham », ne connaît pourtant pas le numéro que son père portait : « Certains disent le 10, d’autres le 14 ou le 9… Personne ne semble s’accorder », sourit-il. Sergio n’avait qu’un an et demi lorsque son père a perdu la vie dans un accident de voiture, mais il confie ressentir sa présence à chaque instant : « Quand je marcherai jusqu’au centre du terrain, ce sera comme s’il me tenait la main. »
À Vallecas, la mémoire de Cunningham demeure vivante. Son portrait figure sur l’un des murs extérieurs du stade, aux côtés d’autres figures du club comme Hugo Maradona ou Míchel. « En me promenant un matin, j’ai découvert ce graffiti. J’en ai eu les larmes aux yeux », raconte Sergio. « Ces murs transmettent une histoire que la jeunesse ne doit pas oublier. Nous disparaîtrons, mais elle, elle restera. »









































