Lens : gros travail de l'ombre d'une légende du club, Sage balance tout | OneFootball

Pierre Sage, l'entraîneur du Racing Club de Lens, n'a pas manqué de rendre un bel hommage à une légende du club, qui effectue un gros travail de l'ombre en interne.

Le Racing Club de Lens vit un rêve éveillé en cette première partie de saison. Leader de Ligue 1 avec 37 points en l'espace de seize journées, il s'est aussi facilement qualifié pour les seizièmes de finale de la Coupe de France, durant lesquelles il défiera Sochaux à Bonal. Cette réussite porte le nom d'un homme : Pierre Sage, qui s'est rapidement adapté à la culture lensoise.

Mais le technicien de 46 ans n'en oublie pas pour ses adjoint et notamment Éric Sikora. La légende du club, qui a intégré le staff l'été dernier, a été encensé par l'actuel coach sang et or : "Je pense que son rôle d’accompagnateur est connu et compris de tout le monde, mais j’aimerais plutôt insister sur un autre point. C’est à partir du moment où ils sont du bon côté de la passerelle, c’est-à-dire avec l’effectif professionnel, qu’est-ce qui se passe ?" a-t-il déclaré dans des propos rapportés par Lensois.com.

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Un gros travail de l'ombre de Sikora avec les jeunes

Il a ensuite poursuivi : "Aujourd’hui, Éric a une attention particulière avec ces joueurs-là au quotidien. Il fait en sorte qu’au-delà des enjeux collectifs liés à la compétition, leur progression soit continue. Il met en place des processus d’apprentissage, que ce soit via la vidéo, via des entraînements complémentaires ou via des séances en marge des séances collectives, qui permettent à ces jeunes de continuer leur progression et de répondre à leurs besoins pour avoir un niveau suffisant afin de répondre à l’exigence de la Ligue 1 et d’une équipe qui fonctionne plutôt bien en Ligue 1 pour le moment."

Un travail qu'il fait à la perfection à en croire Sage : "Au-delà de la passerelle, il assure aussi le service après-vente du centre de formation vers l’effectif pro. C’est important parce que ce sont des joueurs qui jouent moins. On sait que le temps de jeu est l’élément qui les fait progresser le plus. Il faut compenser cela par d’autres processus et c’est lui qui les gère, et qui les gère plutôt bien pour le moment."

Pour rappel, depuis la fin de sa carrière professionnelle en 2004, le natif de Courrières est toujours resté lié à son club de cœur. Il a notamment entraîné la réserve, les moins de 19 ans, et a même eu la casquette de numéro un chez les pros à deux reprises. Une première fois lors de la saison 2012-2013 et une seconde lors de l'exercice 2017-2018.

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