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·28 février 2025

Léo qui rit, Sacha qui pleure

Image de l'article :Léo qui rit, Sacha qui pleure

Tous deux indésirables au Montpellier Hérault à l’issue de la saison passée, Léo Leroy et Sacha Delaye connaissent des destins aux antipodes. Si le premier est devenu une pièce maîtresse dans l’entrejeu d’un FC Bâle qui retrouve des couleurs, le second voit sa saison à l’Austria Lustenau (D2 autrichienne) massacrée par les blessures.Léo Leroy, la (re)naissance

Malmené au sein du vestiaire héraultais, inhibé sur le terrain, alternant le bon et le moins bon lors de ses entrées sous le maillot orange et bleu malgré une élégance indéniable balle au pied, le fils de Jérôme Leroy aura donc attendu la saison de ses 25 ans et un exil hors de son pays natal pour prendre son envol.


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Tant et si bien qu’il s’impose aujourd’hui comme un élément incontournable du milieu bâlois, aux côtés de son capitaine, l’international suisse Xherdan Shaqiri. Après des débuts timides, le club de la ville frontalière avec la France et l’Allemagne est aujourd’hui en tête du classement, à égalité avec Lugano, Lucerne et le Servette, mais avec une bien meilleure différence de buts. Alors que rien ne semble plus pouvoir les empêcher de disputer la phase pour le titre, à six équipes, les Bebbis, coachés par l’ancien Troyen et Marseillais Fabio Celestini, sont en train de redorer le blason d’un club jadis intouchable sur la scène nationale mais qui court après un titre depuis 2017.

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Crédits FC Basel

Au sein de ce collectif qu’il a rejoint dès les prémices de la préparation estivale, Leroy, plus affuté que jamais, a disputé 24 rencontres sur 25 possibles (pour une suspension). Si ses stats restent relativement modestes (deux passes décisives et deux buts, dont l’ouverture du score d’une frappe sèche à l’entrée de la surface lors du dernier match à Saint-Gall), son activité est précieuse à la récupération et dans la circulation du ballon. Et ce, quelle que soit son utilisation, puisque son entraîneur l’installe tantôt devant la défense, tantôt un cran plus haut en tant que milieu central avancé, où il renoue même parfois avec le rôle de meneur de ses débuts à Châteauroux, lorsque Shaqiri est exilé sur un côté.

D’aucuns argueront sûrement que la Super League suisse est un championnat mineur, à sa mesure, là où d’autres leur opposeront que le niveau affiché par le MHSC cette saison ne garantirait peut-être pas non plus au club cher à notre cœur un classement flatteur dans cette compétition, supposée plus faible. Et que des éléments rouges et bleus comme le grognard Xherdan Shaqiri ou le jeune arrière droit international suédois Joe Mendes, prêté par Braga, ne feraient pas tâche du côté de Grammont. Un club bâlois qui compte d’ailleurs des internationaux A ou espoirs à quasiment tous les postes.

En définitive, il suffit parfois d’une bonne préparation, d’un déclic et d’un vestiaire sain pour se révéler. Il semble que Léo Leroy l’ait trouvé et nous en sommes ravis pour lui, ce joueur parfois timide sur le terrain à Montpellier mais qui n’a jamais triché ni fait de vague.

Sacha Delaye, une saison cauchemardesque

À l’inverse, que dire de la saison extrêmement pénible que traverse Sacha Delaye ? Blessé sans interruption depuis la mi-septembre, il n’a à ce jour disputé que six petits matchs (aucun dans son intégralité) en début de saison de Ligue 2 autrichienne avec l’Austria Lustenau.

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On ne pouvait pour ainsi dire pas imaginer pire mésaventure pour un jeune joueur de bientôt 23 ans cherchant enfin à lancer sa carrière. On ne pouvait pour ainsi dire pas imaginer pire mésaventure pour un jeune joueur de bientôt 23 ans cherchant enfin à lancer sa carrière, loin du Montpellier Hérault où il était peu utilisé, et parfois décrié à juste titre car certainement pas au niveau attendu en Ligue 1. Ce Montpellier Hérault où, pour certains, à tort ou à raison, sa présence dans le groupe pro n’était due qu’à son patronyme, même si cette explication était probablement un peu réductrice. Ce Montpellier Hérault où, enfin, il avait effectué l’essentiel de sa préparation estivale, avant de rejoindre son club actuel à la fin du mois de juillet. Sans tirer des conclusions trop hâtives, on est en droit néanmoins de relever ce détail eu égard aux nombreux malheurs qui frappent ceux qui sont aussi passés par la maudite prépa du MHSC en juillet 2024.

N’hésitant pas à franchir le pas pour rejoindre l’antichambre de l’élite, dans un pays étranger, où le football n’est pas le sport roi, le fils de Philippe aurait mérité que ce relatif anonymat et ce cadre tranquille lui permettent de se remettre à l’endroit. Pour l’instant hélas, il n’en est rien. Et sportivement, l’Austria Lustenau est loin de jouer les premiers rôles. Si le club ne risque a priori rien vis à vis du bas de tableau, il végète toutefois à une pâle 10e place (sur 16 équipes), à 22 points de la pôle position, la seule permettant l’accès à l’étage supérieur.

Souhaitons-lui de se soigner enfin comme il faut et de se débarrasser pour de bon de ces vilaines blessures qui freinent le début d’une carrière qu’il serait bon de ne pas trop tarder à lancer., loin du Montpellier Hérault où il était peu utilisé, et parfois décrié à juste titre car certainement pas au niveau attendu en Ligue 1. Ce Montpellier Hérault où, pour certains, à tort ou à raison, sa présence dans le groupe pro n’était due qu’à son patronyme, même si cette explication était probablement un peu réductrice. Ce Montpellier Hérault où, enfin, il avait effectué l’essentiel de sa préparation estivale, avant de rejoindre son club actuel à la fin du mois de juillet. Sans tirer des conclusions trop hâtives, on est en droit néanmoins de relever ce détail eu égard aux nombreux malheurs qui frappent ceux qui sont aussi passés par la maudite prépa du MHSC en juillet 2024.

Souhaitons-lui de se soigner enfin comme il faut et de se débarrasser pour de bon de ces vilaines blessures qui freinent le début d’une carrière qu’il serait bon de ne pas trop tarder à lancer.

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