L’équipe de France comme une évidence certaine pour Zidane | OneFootball

L’idée d’un retour de Zinédine Zidane au plus haut niveau n’est plus un simple bruit de couloir. Depuis plusieurs mois, la perspective de voir l’ancien meneur des Bleus succéder à Didier Deschamps au terme de la Coupe du monde 2026 s’impose peu à peu comme le scénario privilégié.

Les apparitions récentes de Zidane, plus détendues et empreintes d’une forme de disponibilité, alimentent encore davantage cette impression, rapporte AS. Une hypothèse qui gagne en crédibilité au rythme des signaux envoyés par Didier Deschamps, dont le départ en fin de cycle apparaît de plus en plus assumé.

Didier Deschamps a lui-même fixé une limite à son mandat, laissant entendre que ce cycle serait son dernier. En parallèle, son entourage examine différentes pistes pour l’après-Bleus, notamment du côté du championnat saoudien, où son expérience internationale et son palmarès pourraient séduire plusieurs clubs. Fort d’un titre mondial en 2018 et d’une finale en 2022, le sélectionneur n’a plus grand-chose à prouver. Quelle que soit l’issue du Mondial 2026, ses succès passés pèseront plus lourd que son ultime compétition.

Zidane, une priorité pour les Bleus

Ces dernières semaines, des spéculations ont circulé autour d’un possible rapprochement entre Zidane et le Real Madrid. Mais selon diverses sources internes, aucune alternative au projet actuel du club n’a été envisagée : un retour sur le banc madrilène n’a donc jamais été d’actualité. La relation entre l’ex-entraîneur et le club reste excellente, sans pour autant ouvrir la voie à un nouveau partenariat sportif.

Zidane, lui, a fait preuve d’une grande constance. Malgré des offres prestigieuses et très lucratives, il a choisi d’attendre le projet qui lui paraît le plus naturel : l’équipe de France.

Son parcours d’entraîneur est certes concentré sur le Castilla et le Real Madrid, mais son bilan à la tête des Merengues, dont trois Ligues des champions, lui offre une légitimité rare. Le Français s’est refusé à accepter un poste « par défaut », conscient qu’un choix précipité pourrait altérer l’image de rigueur et d’exigence qu’il entretient depuis ses débuts sur un banc.