Les ambitions de Michaël Delafosse pour l’animation du musée | OneFootball

En recevant certains des membres de notre équipe dans son bureau, Michaël Delafosse nous a laissé l’opportunité de découvrir une belle accumulation de souvenirs en tout genre, dont quelques pièces de choix qui témoignent de l’attachement du maire au sport montpelliérain.

Ces derniers mois, entre le passage de la Flamme Olympique et l’accueil du Tour de France, l’ensemble des amateurs de sport du territoire ont eu l’occasion de vibrer. Les souvenirs de ces évènements, le maire montpelliérain ne compte pas les laisser en haut de l’Hôtel de Ville. 

“Ces deux torches olympiques, elles ne doivent pas rester dans mon bureau, elles vont aller au musée. Il y a des choses qu’on remet officiellement au maire, mais ce bureau n’est pas le lieu d’exposition.”

Proche de Laurent Nicollin, Michaël Delafosse saisit chaque opportunité de faire vivre la collection dont dispose la famille. 

“Quand on a eu les JO, on les a tout de suite appelés et ils [Colette, Laurent et Olivier Nicollin, NDLR] ont foncé pour qu’on organise une exposition à l’Opéra Comédie. Peu après, on est ville-étape du Tour de France : on appelle Laurent, qui dit tout de suite “pas de problème, on peut présenter quelque chose”. Et Christian Prudhomme, en découvrant l’exposition à l’Hôtel de Ville aux côtés de Richard Virenque, racontait avec émotion des anecdotes sur chaque coureur dont il voyait le maillot.”

L’objectif semble donc être de rendre accessible cette émotion à chacun des visiteurs du futur musée, qui devrait être composé d’une exposition permanente et pourrait profiter d’évènements plus ponctuels pour faire vivre le lieu et inciter les visiteurs à revenir. 

“Précédemment, j’ai été élu à la culture, donc je connais ces questions de scénographie, de renouvellement de collection, d’expositions temporaires et permanentes. Pour que le musée soit attractif, il faut faire tourner la collection, il peut donc y avoir des objets du sport iconiques, qui formeront la collection permanente, et ensuite proposer des expositions par thèmes. Imaginez que le Tour revienne : on peut faire une exposition cycliste. Il y aura les JO à Los Angeles en 2028, on peut consacrer une exposition là-dessus. D’autres évènements sont attendus comme la coupe du monde de foot, il faut faire écho et faire tourner la collection. Il y a beaucoup de choses à imaginer pour proposer une expérience immersive.”

Dans ce défi d’animation perpétuelle, un challenge tout particulier se présente : comment rendre honneur au MHSC, fondé par le propriétaire de cette collection éclectique ? Sûrement faudra-t-il imaginer une salle toute particulière centrée sur l’histoire de ce jeune quinquagénaire qui a marqué l’histoire de la ville et du football français.