« Les clubs de Ligue 1 sont finis », Cristiano Ronaldo encore frustré d’avoir un jour perdu face au LOSC | OneFootball

À l’occasion de la cérémonie des « Globe Soccer Awards », durant laquelle il a été récompensé, Cristiano Ronaldo s’en est une nouvelle fois pris à la Ligue 1 et à ses clubs.

La cérémonie des Globe Soccer Awards a récompensé Cristiano Ronaldo (39 ans), vainqueur du titre de meilleur joueur du Moyen-Orient. Qui dit titre dit déclarations et dans un canapé aussi confortable, celles-ci prennent toujours une certaine ampleur. Cette année, comme onze mois auparavant, le Portugais s’est attaqué au championnat français. Il a, cette fois-ci, encore augmenté d’un cran l’intensité des critiques.

« La Saudi Pro League meilleure que la Ligue 1 ? Oui, facile. Si je maintiens mes propos ? Bien sûr. Je me moque de ce que les gens disent, ils devraient venir et jouer pour voir. Essayez de sprinter par 38, 39 ou 40 degrés et vous verrez. Ils n’ont pas à me croire sur parole, venez et vous verrez. La France n’a que le PSG. Les autres sont finis. C’est mon opinion, je me moque de ce que les gens disent. En France, il n’y a que le PSG, je suis désolé. Quelques clubs tentent de rivaliser, ok. Mais le PSG est le plus fort. Personne ne rivalise vraiment avec eux, ils ont les meilleurs joueurs et ont le club avec le plus d’argent. C’est un fait, je ne mens pas, je ne dis rien de nouveau donc je ne comprends pas pourquoi les gens sont si surpris », a-t-il lâché, un an après ses premières punchlines.

Une vieille rengaine

Les cérémonies se suivent et les déclarations se ressemblent. Il est cependant nécessaire de les décortiquer. La réalité est que le Paris Saint-Germain domine les débats sur la scène hexagonale et qu’aucun club n’est en capacité de lui tenir tête de façon régulière. L’AS Monaco (2017) et le LOSC (2021) ont réalisé l’exploit, mais les étoiles s’étaient alors alignées et à date. Les Parisiens n’ont pas encore perdu un match en Ligue 1 et la série des échecs tous les quatre ans risque bien de se briser.

Cette réalité ne condamne cependant pas pour autant les formations qui composent le championnat français. Ces dernières progressent année après année, et ne rechignent plus à l’idée d’afficher leurs ambitions sur le continent. La saison en cours en est la preuve, avec les bons résultats du Stade Brestois, du LOSC et de l’AS Monaco en Ligue des Champions, de l’Olympique Lyonnais en Ligue Europa. Le hic est le manque de régularité d’une année à l’autre.

« La France n’a que le PSG. Les autres sont finis », a-t-il déclaré. L’une des équipes précédemment nommées s’est pourtant déjà offert le scalp de Cristiano Ronaldo. Il s’agit des Dogues, vainqueurs de Manchester United en Ligue des Champions (voir ci-dessous) lors de l’exercice 2005-2006. Ces derniers réalisent d’ailleurs un parcours remarqué au sein de la plus prestigieuse des compétitions européennes, durant laquelle ils ont vaincu le Real Madrid, l’Atlético de Madrid, Bologne et le SK Sturm Graz. Ne reste plus qu’à confirmer dans la durée, avec une nouvelle campagne ponctuée de succès la saison prochaine. Le Portugais pourrait alors, on l’espère, revoir son jugement. Le défi est lancé !

Rétro : Le LOSC bat Cristiano Ronaldo

Al-Nassr vaincu par les anciens de la Ligue 1

À l’entame du mois de décembre, la Ligue 1 faisait brièvement parler d’elle du côté du Moyen Orient. Nouvel arrivant à Al-Sadd, Adam Ounas, qui a récemment quitté le LOSC, permettait à son club de surpasser les stars d’Al-Nassr, formation dans laquelle évolue le Portugais, en inscrivant le but de la victoire (2-1) dans le temps additionnel (90+9′).

Au cours de cette partie, Aymeric Laporte, Marcelo Brozovic, Talisca, ou encore Sadio Mané défendaient les couleurs d’Al-Nassr, que des anciennes stars du continent, tandis que le club qatari alignait Mohamed Camara, Youcef Atal, Romain Saïss ou encore Paulo Otavio, que des éléments passés par la Ligue 1. Sans surprise, ce sont ceux ayant connu la rudesse des joutes du championnat français qui sont sortis vainqueurs. Cristiano Ronaldo n’était cependant pas sur le terrain pour assister à ce tour de force.