OnzeMondial
·2 novembre 2025
Les confessions fortes d'un champion du monde U20 pour son retour en Ligue 2

In partnership with
Yahoo sportsOnzeMondial
·2 novembre 2025

Après avoir participé à la Coupe du Monde U20 avec le Maroc, c’est le retour au quotidien du championnat de France de seconde division pour cet élément indispensable du sacre de sa sélection. C’est avec beaucoup d’humilité et de franchise qu’il s’est confié avant de replonger dans le bain avec son club.
Champion du monde U20 avec le Maroc, tombeur notamment de la France, de la Corée du Sud et de l’Argentine en finale, Gessime Yassine savoure encore, sans jamais perdre de vue la simplicité qui le définit. Dix jours après ce sacre historique, il s’est confié à L’Équipe avec la lucidité d’un garçon qui garde les pieds sur terre, même lorsqu’il pourrait partir dans tous les sens, euphorique. «Personne ne pensait ramener la Coupe du monde. Je pensais que ça allait être dur, mais après le match contre l’Espagne, quand j’ai vu l’état d’esprit de l’équipe, des joueurs, la manière dont on défendait, je me suis dit que si on gardait cette mentalité, on pourrait aller très loin», raconte-t-il. Une prophétie qui s’est réalisée pour les Marocains.
Pour autant, pas question pour le jeune Dunkerquois de se laisser griser par ce nouveau statut de champion du monde. Interrogé sur un éventuel changement dans le regard porté sur lui, il balaie l’idée d’un revers de la main : «Je suis toujours le même, mon statut n’a pas changé, je ne me vois pas au-dessus des autres. J’essaie de tout donner pour le club. J’essaie d’être toujours souriant et accueillant.» S’il admet que la Coupe du monde lui a offert un peu plus de visibilité, Yassine refuse d’y voir une transformation profonde. «Quand on rentre dans notre club, notre image est la même, on n’a pas changé. Ce n’est pas parce que j’ai disputé une Coupe du monde, que je l’ai gagnée, que les gens doivent me voir autrement, je suis toujours le même. On a beaucoup de choses à apprendre», insiste-t-il, avant de livrer une phrase qui résume parfaitement son état d’esprit : «On ne sait pas de quoi peut être fait demain, venez, on profite. Ça marche, ça marche, ça ne marche pas, tant pis, mais on n’a pas de regrets.»
Dunkerque a joué un rôle essentiel dans cette épopée, Yassine ne l’oublie pas dans ses propos. Alors que d’autres formations françaises avaient refusé de libérer leurs jeunes internationaux, les dirigeants nordistes, eux, ont fait preuve de confiance envers leur joueur. «Dès qu’ils m’ont laissé partir, je leur ai dit : “Je fais ma Coupe du monde, j’essaie de faire le max et après je reviens avec la même détermination, et même plus.” Ça a marché, on a gagné. Et j’ai encore plus de détermination qu’avant pour les remercier, c’est logique.» Quant à la pression, elle semble glisser sur lui comme de l’eau. «Non, ça ne me met pas de pression. Je suis simple, ma vie n’a pas changé à part que j’ai un trophée. Je suis toujours à Dunkerque, je viens toujours m’entraîner, je mange toujours au club, ça n’a pas changé. Rien n’a changé. Sans pression. Si je me dis que je suis au-dessus des autres, je ne vais pas aller loin. Je me dis que ce n’est rien, je reste humble, je continue à travailler pour aller le plus loin possible.»
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.
Direct


Direct


Direct


Direct


Direct

































