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Jibril Diop·22 février 2021
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Jibril Diop·22 février 2021
Arrivé en fanfare sur les rives du Bosphore, comment se passent les premiers pas de Mesut Özil à Fenerbahce ? Comme souvent avec le génie germano-turc, tout n’est pas noir ou blanc.
Après près d’un an au chômage technique, Özil a démarré l’aventure avec son club fétiche sur une défaite amère contre Hatayspor. Il a disputé un peu moins d’un quart de jeu. Une mise en jambes heureuse au dénouement malheureux (score final 1-2).
Quatre jours plus tard, arrive le match qu’il rêvait de disputer depuis qu’il portait des couches : l’incandescent derby Fenerbahce – Galatasaray. Rentré en jeu pour 27 minutes, « M1Ö » a fait mieux que la majorité de ses coéquipiers. Mais à l’arrivée, encore une vilaine défaite (0-1).
Trois jours plus tard, un autre derby et une nouvelle déconvenue. Le champion Istanbul Basaksehir, qui est pourtant embourbé dans la crise, a écarté son rival stambouliote au terme d’un match étriqué (1-2).
Heureusement, après ces trois revers poisseux, le Fener a sorti la tête de l’eau. La première titularisation d’Özil a coïncidé avec la première victoire contre Fatih Karagümrük (2-1).
Enfin le déclic ? Que nenni ! Les Sarı Kanaryalar ont perdu le match suivant, contre Goztepe (0-1). Özil a rendu une copie honorable en disputant l’intégralité de la rencontre, mais l’alchimie avec les flèches aux avants-postes (Valencia, Cissé et Baba Thiam) ne s’est pas encore matérialisée. Patience, patience… Les ingrédients sont là mais la sauce tarde à prendre.
Résultat des courses : malgré son rendement encourageant, le gentil Mesut a perdu quatre de ses cinq premiers matches pour son arrivée triomphale en Turquie. Pour l’instant, l’éléphant accouche d’une souris.
Vidéo Dugout