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·15 avril 2025

Les difficultés de Vitinha en Angleterre racontées par Saïss

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Alors qu’il brille désormais au Paris Saint-Germain (rejoint en 2022), Vitinha a aussi connu des difficultés au cours de sa carrière. Le milieu de 25 ans n’était par exemple pas vraiment imposé à Wolverhampton alors qu’il était prêté par le FC Porto sur la saison 2020-2021. Romain Saïss, milieu de 35 ans d’Al-Sadd qui l’a connu au sein de l’équipe anglaise, est revenu sur cette période auprès de L’Equipe.

Saïss « Mais il ne rechignait pas au travail. »

« Techniquement, il était déjà à l’aise. Aujourd’hui, il résiste dans les duels. À l’époque, nettement moins. Il a un jeu un peu à la Verratti, avec trois, quatre touches avant de lâcher le ballon. Si tu ne résistes pas physiquement en Angleterre, tu te fais rentrer dedans. Et l’arbitrage ne t’aide pas toujours. C’est ce qui lui faisait défaut, même aux entraînements. Il faisait la touche de trop et boum ! Mais il ne rechignait pas au travail.

Saïss « c’est assez brutal. »

Il est jeune, change de pays, de culture, de Championnat, ce qui n’est déjà pas évident, surtout que quitter le Portugal pour Birmingham, c’est assez brutal. Mais en plus, on se situe entre le milieu et la fin du Covid, personne dans les stades. Déjà, quand tu changes de pays, tu vois rarement ta famille mais là, avec les restrictions, c’est encore plus compliqué. C’est un super gars qui n’est pas resté dans son coin. Il discutait avec tout le monde car il parlait anglais couramment déjà, et se débrouillait même pas mal en français. »

Bien sûr, un changement de club contient des difficultés. Il faut s’adapter à une nouvelle vie, avec peut-être une « connexion » qui ne se fait pas comme prévue dans le jeu de l’équipe. C’est d’autant plus difficile avec un changement de pays. Et la période de Covid a pu être particulièrement dure.


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On peut aussi ressortir de tout cela qu’une période compliquée, même si c’est pendant toute une saison, ne signifie pas qu’un joueur ne pourra pas avancer plus tard. Parfois au sein du même club, parfois autre part. Cela ne veut pas dire non plus qu’il y avait une erreur claire lors du transfert. Il y a toujours une incertitude et tout peut aller très vite dans le football.

L’essentiel pour Vitinha était de ne pas lâcher. Il n’a pas perdu confiance et s’est battu afin de finalement montrer ses qualités. Cette expérience a aussi pu lui servir, il y a toujours des apprentissages à prendre.

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