Les favoris au titre ne regardent plus l'Union de la même manière : "Ils n'aiment pas nous voir les titiller, gratter des minutes" | OneFootball

Les favoris au titre ne regardent plus l'Union de la même manière : "Ils n'aiment pas nous voir les titiller, gratter des minutes" | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Walfoot.be

Walfoot.be

·20 avril 2025

Les favoris au titre ne regardent plus l'Union de la même manière : "Ils n'aiment pas nous voir les titiller, gratter des minutes"

Image de l'article :Les favoris au titre ne regardent plus l'Union de la même manière : "Ils n'aiment pas nous voir les titiller, gratter des minutes"

L'Union a frappé fort en s'imposant à Genk. Noah Sadiki est fier de l'état d'esprit affiché par toute l'équipe.

Lors de sa dernière visite dans le Limbourg, l’Union avait été dépassé par Genk. Aujourd’hui, les Saint-Gillois ont apporté les réponses nécessaires par rapport à ce dernier matchs de la phase classique : « On est venus ici plus compacts mais aussi avec plus d’intensité que la dernière fois, on a joué un meilleur match. Quand vous jouez contre l’Union, vous savez que le match sera long et qu’il y aura des duels », nous explique Noah Sadiki après la rencontre.


Vidéos OneFootball


L’Union recolle à Genk avec ce 12 sur 12 mais ne changera pas son fusil d’épaule : "Oui, on revient à leur hauteur avec ces quatre victoires, mais on fait face à deux matchs contre le Club de Bruges, on rejoue Genk après, dont le classement n’est pas vraiment important à ce stade. On va se concentrer sur Bruges, ce seront eux les favoris, nous sommes l’underdog".

Sadiki a une nouvelle fois joué avec beaucoup de personnalité dans l’entrejeu. Mais c’est en fait toute l’équipe qui s’est mise au diapason : "Tout le monde prend ses responsabilités. Il n’y a pas que les leaders. Quand vous voyez les joueurs qui rentrent comme Anouar (Ait El Hadj) ou Mathias (Rasmussen), vous voyez que ce sont des joueurs qui ont faim, qui ont envie d’aider l’équipe à chaque fois. On est un collectif qui est prêt à se tuer l’un pour l’autre".

Une équipe qui a du vice

Plus encore que se tuer l’un pour l’autre, le groupe est surtout prêt à jouer de toutes les ficelles pour frustrer l’adversaire : "On devient de plus en plus matures. On savait que c’est une équipe qui allait nous dominer. Leur terrain est si grand, il faut faire plus de kilomètres. Il fallait mettre de l’intensité, être roublards : faire des petites fautes, gagner du temps là où il le fallait. Il ne faut pas être la plus belle équipe pour gagner un match".

Une maxime que l’Union se plaît de plus en plus à appliquer : "Comparé aux dernières années, les clubs avec qui on est en concurrence ne nous voient plus comme les gentils mais comme les méchants loups. Comme on est en position de chasseurs et qu’on doit aller les chercher, ils n’aiment pas qu’on viennent les titiller, ils n’aiment pas nous voir roublards, gratter des minutes à chaque fois. Mais c’est comme ça, c’est les Playoffs, il faut gagner nos matchs. On va dire qu’il y a des experts de notre côté, mais tout le monde le fait, il n’y a pas que nous. Personne n’était parvenu à gagner ici, c’est un signal mais il faut continuer à rester les pieds sur terre".

Il y a un an, l’Union commençait ses Playoffs avec quatre défaites. L’état de forme est complètement inversé aujourd’hui : "On était un peu dans la fougue du favori, on rentrait dans ce jeu-là sans vraiment se concentrer sur nous. Ca fait qu’on a perdu des matchs de manière très très bizarre. Être aujourd’hui le chasseur aide à relâcher cette pression. On vient de très loin, personne ne nous attendait dans cette position", conclut Sadiki, désormais déterminé à jouer un mauvais tour (et même deux si possible) au Club de Bruges.

À propos de Publisher