"Les Girondins de Bordeaux sont invendables dans l'état actuel," l’analyse cash de David Gluzman | OneFootball

La situation financière des Girondins de Bordeaux continue de susciter de vives interrogations. Dans le Talk WebGirondins, le banquier spécialisé en financement structuré David Gluzman livre une analyse sans concession du plan de continuation du club. Selon lui, Bordeaux est aujourd’hui invendable et solidement installé dans un modèle économique qui verrouille l’avenir à court et moyen terme. Une lecture qui confirme la place centrale de Gérard Lopez dans le futur des Girondins.

Plan de continuation des Girondins de Bordeaux : un club invendable et verrouillé financièrement

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"Gérard Lopez est dans sa zone de confort"

David Gluzman dans le Talk sur WebGirondins : "Tous les chiffres du plan de continuation confirment deux choses. La première, c'est Les Girondins de Bordeaux sont invendables dans son état actuel, et aussi quand on voit l'état du football français, hors projet de mécénat ou étatique. J’ai du mal à voir comment quelqu'un pourrait s'y intéresser, même en cas de montée en Ligue 3. C'est un club sans actif.

Deuxièmement, nous allons rester avec Gérard Lopez encore très longtemps. Il a réussi quelque part un coup de maitre avec son plan de continuation où le pic de la dette se paye au début et tout à la fin. Ce qui décourage les investisseurs. Le seul qui peut combler le déficit du club (3,9M€ la saison prochaine, NDLR), et financier la saison prochaine, c'est Gérard Lopez. Il ne pouvait pas l'assumer en Ligue 2, mais, après l'écrasement de la dette nettement auprès des pouvoirs publics, il a désormais la surface financière pour faire vivre un club jusqu'en bas de tableau de Ligue 2. Il aura moins de 10M€ annuel à chercher.

Bordeaux a le confort d'avoir un actionnaire qui remet au pot tout les ans. Ce n'est pas évident dans tous les clubs. Nous sommes aussi dans une prison dorée et, pour ceux qui espéraient voir Gérard Lopez partir dans les prochaines années, ils se fourrent le doigt dans l’œil jusqu'à l'omoplate, car Gérard Lopez est dans sa zone de confort. C'est ce qu'il attendait. Je ne suis pas surpris."

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