Les notes de LOSC – PAOK : Santos et Ngoy en pleine tempête, Igamane sonne la révolte | OneFootball

Plombé par une première période cauchemardesque, le LOSC s’est incliné au bout du suspense au terme d’un match dingue face au PAOK (3-4), ce jeudi. De 2 à 6, découvrez nos notes de cette rencontre comptant pour la troisième journée de Ligue Europa.

Les satisfactions

Hamza Igamane (6) n’aura certainement rien à se reprocher, du moins en seconde période. Assez effacé en première et manquant de justesse dans le jeu combiné (9′, 37′, 38′), l’avant-centre marocain s’est transfiguré après la pause pour sonner la révolte dès le retour des vestiaires d’une frappe dangereuse (46′), d’un bon centre en retrait (52′), d’une tentative lointaine (60′) ou d’une tête bien ajustée (65′). S’il a souvent été écœuré par le portier grec, dans un grand soir, l’ancien des Rangers, très remuant, a aussi trouvé la faille d’une demi-volée instinctive dont il a le secret (3-4, 78′) après avoir été bien présent de la tête sur corner (2-4, 68′).

L’attaquant lillois pourra aussi remercier Calvin Verdonk (6), distributeur de galettes en chef. Défenseur du LOSC le plus solide – ou le moins friable, c’est selon – tout au long de la partie, l’Indonésien au soyeux pied gauche a aussi déposé deux corners dans la zone parfaite. Pour Thomas Meunier qui prolongeait vers Igamane, donc (3-4, 78′), mais aussi sur la tête de Benjamin André (6) pour réduire une première fois l’écart (1-4, 57′).

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Le capitaine du LOSC a bien cru offrir un immense bonheur à tout Pierre-Mauroy en égalisant à la dernière seconde. Mais il était hors-jeu de peu et a été privé de son doublé d’un rien (90+7′). Avant, il avait aussi été sauvé par l’un des siens. Auteur d’une faute sans contestation possible dans la surface, en laissant traîner sa jambe dans la surface face au très inspiré Giannis Konstantelias, le capitaine s’en est remis à Berke Özer (6), décidément intraitable sur penalty (5 sur 5 arrêtés entre Lorient, Rome et le PAOK). Le portier turc, ni fautif ni décisif sur les quatre buts encaissés, s’est aussi interposé sur quelques autres situations chaudes pour les Grecs (5′, 76′).

Les déceptions

Un peu plus d’un an après sa prestation XXL face au Real Madrid qui l’avait révélé à l’Europe, Tiago Santos (2) a vécu l’enfer face au PAOK. Encore en phase de reprise après sa longue blessure, le latéral portugais laisse trop d’espace à l’ex-Lillois Soualiho Meïté (0-1, 18′) avant de se faire déposer par Giannis Konstantelias sur le troisième but (0-3, 42′), en plus de faire preuve d’un énorme déchet technique (7′, 25′) et de livrer un duo avec son compatriote Félix Correia (3) qui n’a jamais vraiment donné l’impression d’être connecté. Remplacé dès la pause par Thomas Meunier (4), lui aussi trop facilement éliminé sur le but de la victoire (2-4, 74′).

Daniel Derajinski/Icon Sport

De retour dans le onze de départ, Nathan Ngoy (2) aura aussi vécu un calvaire avant d’être l’autre sacrifié de la mi-temps. D’ordinaire si autoritaire au duel, le défenseur belge est apparu méconnaissable et très emprunté. Il est notamment pris par l’appel et la vitesse d’Andrija Zivkovic et gère très mal la profondeur sur le but du break (0-2, 23′), avant d’être trop facilement effacé sur le troisième (42′), Et encore sur une dernière situation (45+3′) avant sa sortie pour Chancel Mbemba (5), en même temps fautif sur le quatrième but (2-4, 74′), passeur décisif sur une longue et belle ouverture (3-4, 78′) et proche de marquer deux buts sans un immense Antonis Tsiftsis (60′, 85′).

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Pour son baptême du feu en tant que titulaire, Ugo Raghouber (4) a symbolisé la soirée du LOSC : plutôt à l’aise en possession du cuir, il a cruellement manqué de repères sans ballon, peinant à se situer aux côtés de Benjamin André, avant de trouver peu à peu ses marques après la pause jusqu’à sa sortie pour Ayyoub Bouaddi (61′). La surprise du onze lillois a manqué d’impact au duel, perdant notamment celui qui conduit au troisième but grec (42′), et perdu un ballon dangereux (49′). Sans parvenir à véritablement réhausser sa prestation par une frappe qui fuyait de peu le cadre (52′) et une intervention cette fois pleine de hargne (59′). Trop tard.

Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq

Les notes de LOSC – PAOK :

Özer (6), Santos (2) puis Meunier (4), Ngoy (2) puis Mbemba (5), Mandi (4), Verdonk (6), André (6), Raghouber (4), Correia (3), Sahraoui (4), Fernandez-Pardo (4), Igamane (6)

Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport