Les notes de RC Strasbourg – LOSC : Özer encore à l’envers, Ngoy emprunté | OneFootball

Plombé par de grossières erreurs individuelles et trop tendre collectivement, le LOSC a chuté sur le terrain de Strasbourg (2-0), ce dimanche. De 2 à 5, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 12e journée de Ligue 1.

La satisfaction

Performant depuis quelques semaines, Aissa Mandi (5) a confirmé en étant l’un des rares joueurs à ne pas avoir sombré à Strasbourg. A l’image de son retour dans les pieds d’Emanuel Emegha (14′), l’international algérien a colmaté quelques brèches aux côtés de Nathan Ngoy (lire plus bas) régulièrement sur un fil pour ne pas dire en perdition. Avec ballon, il a également contribué à la bonne première relance de son équipe.

Les déceptions

Tout proche d’ouvrir le score (16′), Nathan Ngoy (2) a aussi et surtout été en difficulté sur le plan défensif. Dès la 14e minute, son contrôle raté permet à Strasbourg de développer une attaque rapide qui aurait pu être fatale sans un retour de son partenaire de la charnière centrale. A la 33e minute de jeu, il rate complètement son intervention sur le délice de centre de Diego Moreira, avec un timing pour le moins suspect. Le Belge aurait également pu concéder un penalty avec une main sans doute sanctionnable en deuxième période. Un match raté sur toute la ligne, qui aurait pourtant pu basculer du bon côté.

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Déjà cible de nombreuses critiques, Berke Özer (2) n’a sans doute pas arrangé son cas à Strasbourg. Sa sortie ratée et qui ne s’imposait sans doute pas sur l’ouverture du score alsacienne confirme ses lacunes dans la lecture des trajectoires (33′). Sur le deuxième but d’Emanuel Emegha, il donne trop rapidement l’indication au numéro 9 adverse et lui facilite la tâche. Globalement, le Turc dégage une fébrilité qui commence à être contagieuse. Il semble également sur une pente descendante en accumulant les erreurs ces derniers temps.

Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

En pleine disette de buts, Olivier Giroud (3) s’est transformé en passeur décisif. Malheureusement, le meilleur buteur de l’histoire des Bleus n’a pas été altruiste avec un de ses coéquipiers mais bel et bien avec un adversaire. Manquant sans doute de vigilance, même si le positionnement d’Emanuel Emegha est vicieux, le numéro du 9 a transformé une passe en retrait anodine en cadeau pour le capitaine strasbourgeois. Perdu au milieu de la défense à trois du Racing, il n’a quasiment jamais existé (27 ballons joués).

Nerveux tout le match, Romain Perraud (3) a frôlé l’expulsion. De quoi pousser à Bruno Genesio à le remplacer à la 86e minute pour un Calvin Verdonk, qui a vu rouge dans le temps additionnel. Incapable d’exister offensivement, l’ancien Brestois a également été en difficulté dans son couloir en perdant la majorité de ses duels (2/10). Avec ballon, il y a également eu un déchet technique suffisamment rare pour être souligné (10 ballons perdus sur 51, 70% de passes réussies dans la moitié de terrain adverse).

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Que ce soit Matias Fernandez-Pardo (3), remplacé peu après l’heure de jeu, ou Félix Correia (3), lui aussi sorti avant la fin, le LOSC n’a jamais pu compter sur la percussion et la vivacité de ses deux hommes de couloir. Souvent pris très haut par les pistons alsaciens, les deux hommes n’ont jamais réussi à se mettre dans le sens du jeu. Défensivement, le premier nommé est un peu retombé dans ses travers en s’oubliant par moments, ne facilitant pas la tâche d’un Romain Perraud déjà en difficulté.

Romain PECHON

Les notes de Étoile Rouge – LOSC :

Özer (2), Meunier (4), Ngoy (2), Mandi (5), Perraud (3), André (4), Bouaddi (4), Correia (3), Haraldsson (4), Fernandez-Pardo (3), Giroud (3)

Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport