Les notes des Dogues après LOSC – OL | OneFootball

Malgré une domination certaine, le LOSC est sorti vaincu (0-1) de son duel avec l’Olympique Lyonnais ce dimanche. Voici les notes attribuées aux Dogues au coup de sifflet final.

Arnaud Bodart (5) : Titularisé pour la toute première fois en compétition officielle dans les cages du LOSC, Arnaud Bodart a très bien tenu son rôle. Autoritaire dans sa surface, comme lorsqu’il sort un ballon dangereux des deux poings (53′), il encaisse un but (13′) sur lequel il ne peut rien, sur la seule véritable opportunité lyonnaise. Plus instinctif que Berke Özer dans son jeu au pied, il a surtout cherché Olivier Giroud, oubliant certains espaces parfois libres pour d’autres coéquipiers. Soirée sans erreur.

Tiago Santos (6) : Titularisé pour la deuxième fois d’affilée après de longs mois d’absence, Tiago Santos avait pour principal rôle de contenir Malick Fofana sur son côté. Après une entame plus délicate, il a trouvé le ton juste pour tenir la cadence. Son apport offensif a été globalement maigre avant d’être remplacé (Ethan Mbappé, 90+1′).

Nathan Ngoy (6) : Contraint de s’adapter à un nouveau coéquipier à chacune, ou presque, de ses sorties, Nathan Ngoy a réalisé un match juste à tous les niveaux. Plutôt à l’aise avec Aïssa Mandi dans son dos, avec lequel la communication a été bonne, il n’a pas hésité à défendre un cran plus haut, quitte à prendre des risques.

Aïssa Mandi (5) : Replacé dans l’axe pour la première fois cette saison, après deux passages au poste de latéral droit, Aïssa Mandi a bonifié Nathan Ngoy par son expérience. Souvent très juste à la relance, solide dans ses interventions même loin de son camp, il a uniquement manqué d’appréciation sur le but lyonnais. Légèrement trop avancé, il laisse Tyler Morton quasi seul à la réception d’un centre parfait botté par Nicolas Tagliafico (13′). Ce n’était pas évident, mais il aurait pu mieux faire sur cette situation.

Calvin Verdonk (6,5) : Parfois maladroit sur des gestes simples, à l’image d’une touche rendue à l’adversaire (42′), Calvin Verdonk a cadenassé son vis-à-vis (A. Karabec) et considérablement réduit son influence. Il a réussi à se montrer offensivement par séquence, notamment lorsqu’il combine avec Matias Fernandez-Pardo pour une tentative à bout portant de Hakon Haraldsson (66′).

Ngal’ayel Mukau (5) : De retour aux côtés d’Ayyoub Bouaddi, Ngal’ayel Mukau a été dans tous les combats, grattant de nombreuses fautes dans le camp. Il a néanmoins, comme face à Toulouse, manqué de précision sur sa puissante reprise (18′) qui finissait sa course sur Dominik Grief. Il a parfois été mis en difficulté par le placement de Félix Correia, notamment sur le but lyonnais où il réagit tardivement au mauvais positionnement de son coéquipier et arrive trop tard sur Nicolas Tagliafico (13′). il est remplacé en deuxième période (Nabil Bentaleb, 74′).

Ayyoub Bouaddi (5,5) : Solide dans les duels, même dans les airs, il apporte toujours cette petite touche technique dans l’entrejeu lillois. Même s’il y a eu une progression au fil de la rencontre, il reste frileux dans ses choix en transition et trop timide dans le camp adverse, à l’image d’une tentative bien trop molle (7′) à la finition de la première occasion lilloise. Il est remplacé par Hamza Igamane en deuxième période (79′).

Félix Correia (4) : De retour dans la peau d’un titulaire, Félix Correia n’a eu que trop peu d’influence sur le jeu offensif lillois. Il se retrouve également en mauvaise position sur deux moments clefs : trop bas sur l’ouverture du score lyonnaise, sur laquelle il laisse libre Nicolas Tagliafico (13′) pour centrer, quand il manque une opportunité franche (69′) alors que le but était vide. Il est remplacé par Osame Sahraoui à quinze minutes du terme (74′).

Hakon Haraldsson (4,5) : Un peu mieux que lors de ses deux dernières sorties, Hakon Haraldsson n’a pas encore retrouvé tout son éclat. Toujours en mouvement, il a manqué de justesse dans son jeu de passes dans le dernier tiers ainsi que dans sa finition face aux cages adverses. Il ne cadrait notamment pas à bout portant (66′) sur une occasion qui aurait pu s’avérer décisive.

Matias Fernandez-Pardo (6) : Il aurait pu provoquer un carton rouge et une expulsion, taclé par derrière par Malick Fofana (73′), ou un penalty (28′) dans un duel avec Clinton Mata, mais l’arbitre de la rencontre en a décidé autrement. Toujours très actif, il a constamment déstabilisé Maitland-Niles et aurait pu se muer en buteur, si sa tentative avait été moins molle (11′), ou en passeur, si Félix Correia n’avait pas manqué l’immanquable (69′).

Olivier Giroud (5) : Un plan de jeu avait été mis en place pour réduire son influence, c’était chose faite. Toujours capable d’apporter lorsqu’il s’intégrait au jeu, il était surveillé de très près à chaque offensive lilloise. Très peu touché, mais très surveillé, Olivier Giroud a eu un rôle ingrat, subissant la tactique lyonnaise pour que ses coéquipiers aient un peu plus de champ libre.