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·24 décembre 2024
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La défaite humiliante du Montpellier HSC face au Puy-en-Velay, club de National 2, a mis en lumière les limites des récents choix de Jean-Louis Gasset. Alors que ce match de Coupe de France aurait pu être une opportunité pour faire tourner l’effectif, donner de l’importance à certains joueurs de rotation ou relancer des joueurs en manque de temps de jeu, l’entraîneur pailladin a choisi de s’appuyer sur un onze quasi inchangé. Résultat : un naufrage collectif qui pose question.
Le cas de Stefan Dzodic symbolise ces choix contestables. Milieu de terrain de formation mais loin du niveau requis lorsqu’il est apparu sous Der Zakarian, il a été titularisé au détriment d’un Yaël Mouanga, pourtant plus pertinent dans le rôle lors de sa première apparition face à Toulouse. Au milieu, la hiérarchie figée – Savanier, Chotard, Ferri – a une nouvelle fois été maintenue, alors que Wahbi Khazri, rarement utilisé en meneur de jeu mais souvent performant dans ce rôle, aurait pu être une alternative crédible. Chotard, notamment, pouvait être perturbé par de nouvelles rumeurs de départ cet hiver. Jean-Louis Gasset, lui-même, évoquait ce risque en conférence de presse. Pourtant, aucun signal n’a été envoyé pour encourager une saine concurrence malgré notamment le retour de Khalil Fayad, bien que critiqué quelques jours auparavant par Frédéric Garny.
Crédits Iconsport
En attaque, Arnaud Nordin a enchainé une titularisation en Coupe de France malgré des performances décevantes. Le retour de suspension de Tanguy Coulibaly aurait pu offrir une alternative, tout comme la titularisation de Junior Ndiaye, habitué depuis plusieurs mois à entrer en jeu en Ligue 1. Face à un adversaire de National 2, cette option aurait permis de créer une dynamique différente et de stimuler les perspectives de chacun. De même, qu’un Théo Sainte-Luce, dont l’entrée avait été payante face au LOSC en championnat, aurait mérité de débuter cette rencontre.
Évidemment, un turnover aurait pu engendrer des critiques similaires en cas de défaite. Cependant, le bilan est qu’en ne changeant rien, Jean-Louis Gasset et son staff ont perdu.
Le déplacement anticipé en Auvergne, censé souder le groupe et permettre de réaliser une séance dans les conditions météorologiques du lieu, n’a pas eu l’effet escompté. Ce choix de partir bien plus en avance que de coutume, bien qu’emprunt de logique sur le papier, n’a pas permis d’insuffler l’énergie nécessaire à une performance collective cohérente. Pour espérer rebondir, Montpellier devra sortir de cette zone de confort. Le coach Pailladin et son staff doivent bousculer les certitudes, faire des choix forts et redonner à tous les joueurs l’envie et la possibilité de s’imposer. Faute de quoi, la saison risque de s’écrire dans la douleur, quand elle parait déjà loin des attentes.
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