« Les raisons sont structurelles » : pourquoi l’Equipe d’Italie est-elle autant en difficulté ? | OneFootball

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Comme le raconte la Gazzetta dello Sport, l’Italie veut aller au Mondial, mais pour y parvenir, il faudra marquer davantage — et tout de suite. Sur le papier, le secteur offensif n’est pas démuni : Retegui, Kean et Pio Esposito sont des titulaires fiables et interchangeables, tandis qu’un Scamacca encore en rodage revient progressivement après plus d’un an d’arrêt. Derrière eux, Lucca et Piccoli restent des solutions de rotation, et Raspadori, véritable joker de luxe, peut évoluer dans presque tous les rôles offensifs. Malgré cette abondance, les buts manquent.

Les raisons sont structurelles : l’Italie joue à un rythme trop faible par rapport aux grandes nations européennes. Les données statistiques le montrent, et les performances italiennes en Ligue des champions le confirment. Avec Gattuso, l’équipe a beaucoup marqué contre des adversaires faibles (19 buts en six matchs face à Israël, Estonie et Moldavie), mais n’a trouvé qu’une seule fois la faille en 180 minutes contre la Norvège, un adversaire d’un autre calibre.

Le sélectionneur dispose maintenant de quatre mois pour repenser son plan de jeu. Renoncer au double attaquant serait surprenant, car ce système multiplie les occasions, stabilise l’équipe dans les zones offensives et empêche les défenses adverses d’avancer. Pourtant, il complique l’utilisation du 4-3-3, qui obligerait Kean à s’exiler sur un côté. Gattuso l’admet : pourquoi modifier ce qui fonctionne ?

D’autres interrogations persistent, notamment le cas Chiesa, encore loin de son meilleur niveau. L’Italie manque d’ailiers capables de créer des différences, et un passage en 4-2-4 pourrait exiger des profils introuvables dans l’effectif actuel.

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