Les réactions de l’adversaire après LOSC – PAOK : « Les Dieux nous ont aidés » | OneFootball

Entraîneur du PAOK Salonique, Răzvan Lucescu apparaissait rapidement devant les médias ce jeudi, suite à la victoire de ses hommes sur le LOSC (3-4). Le technicien a estimé que l’état d’esprit affiché avait fait toute la différence.

Même Madame Irma n’aurait pu imaginer un tel spectacle, d’abord affligeant et consternant, puis emballant. Le LOSC s’est incliné sur sa pelouse face au PAOK Salonique (3-4) ce jeudi soir lors d’un match totalement décousu comptant pour la troisième journée de Ligue 1. Ses hommes, dont certains n’étaient pas habitués à ce statut de titulaire, rentraient aux vestiaires sous les sifflets et avec trois buts encaissés.

« Je savais que ce serait un match difficile face à cet adversaire qui évolue dans un pays dont le football est l’un des meilleurs au monde, débutait Răzvan Lucescu lors de son apparition en conférence de presse au coup de sifflet final. Nous sommes venus ici pour nous battre pour les trois points. Nous avions cette croyance en arrivant ici. On croyait fort en nos chances », insistait-il.

Le technicien roumain poursuivait : « La première chose, c’est ça. La seconde, c’est la manière dont on appréhende le match. Nous avions le contrôle de la première mi-temps. Notre pressing était bon, comme nous le voulions, présent mais limité, et nous avons surpris notre adversaire », se satisfaisait-il pleinement.

Dans les mains de Dieu

Malmenés, sous l’eau, les Dogues retrouvaient des couleurs à leur retour sur le pré. Ils ont même cru à l’exploit, croyant d’ailleurs arracher le but de l’égalisation par Benjamin André (97′). Sa réalisation était néanmoins refusée pour un hors-jeu suite à l’intervention de l’assistance vidéo à l’arbitrage.

« La seconde période a été très étrange. Au moment du corner (et donc du premier but, ndlr), nous contrôlions tout parfaitement. On jouait vraiment très bien, on dictait les mouvements du ballon. Mais Lille a laissé parler sa supériorité physique, ce qui est leur marque de fabrique en France. Et là, ils ont marqué deux buts. Ils ont commencé à croire que c’était possible, encore plus avec le penalty arrêté (71′), analysait Răzvan Lucescu. Heureusement, on marque ensuite ce quatrième but. J’aurais aimé que l’on en inscrive un cinquième, pour être tranquille, mais ça n’a jamais été possible et ça a été tendu jusqu’au bout », reconnaissait l’entraîneur du PAOK, finalement vainqueur (3-4).

Ce dernier concluait en mettant en lumière le caractère affiché par son groupe. Il estime que c’est cette mentalité qui a fait toute la différence de jeudi soir : « Le plus important, c’était la volonté et la confiance. Quand on a cet état d’esprit, Dieu nous aide… Dieu nous a aidés, jugeait-il avec un petit sourire. Nous nous améliorons constamment. Les choses s’améliorent de plus en plus. Maintenant, nous aussi, nous avons de la chance », terminait le technicien roumain, espérant que cette dynamique positive se poursuive désormais en championnat. Cela permettrait au PAOK de conserver son statut de leader en Grèce.