Les salaires colossaux de PSG - Bayern, qui gagne le plus ? | OneFootball

Le choc PSG – Bayern est très attendu demain soir. Un choc de Ligue des champions qui oppose deux mastodontes sportifs, mais également financiers.

À la veille du choc entre le PSG et le Bayern Munich en Ligue des champions, la bataille ne se joue pas seulement sur la pelouse. Les deux géants européens s’affrontent aussi sur un autre terrain : celui des salaires, où prestige, stratégie économique et philosophie de gestion dessinent deux modèles diamétralement opposés.

Au PSG, fini les excès

Le club parisien, désormais champion d’Europe en titre, a profondément transformé sa politique salariale depuis les départs de Neymar, Messi et Mbappé, les trois plus gros contrats de l’histoire du football français. Libéré de ces masses salariales astronomiques, le PSG affiche aujourd’hui une structure plus équilibrée, bien que toujours très haut perchée. Sa masse salariale, autrefois record mondial à plus de 700 M€, s’établit désormais entre 600 et 650 M€ pour la saison 2025-2026 — quatre fois plus que celle de n’importe quel autre club de Ligue 1.

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En tête de la hiérarchie, Ousmane Dembélé touche environ 18 M€ par an, suivi de Marquinhos (13,4 M€), Lucas Hernández (13,2 M€) et Achraf Hakimi (13,2 M€). Les jeunes talents comme Warren Zaïre-Emery (11,4 M€) ou Vitinha (10,8 M€) confirment que le PSG reste une forteresse financière, mais plus mesurée. Le salaire moyen d’un joueur parisien avoisine 590 000 € brut mensuels, signe d’une puissance toujours considérable.

Le Bayern paie cher ses stars

De son côté, le Bayern Munich, fidèle à son modèle économique vertueux, combine performance sportive et gestion rigoureuse. Son budget 2025-2026 atteint 822 M€, avec un chiffre d’affaires record de 951,5 M€ et un résultat net positif de plus de 43 M€ — preuve de sa solidité financière. Sa masse salariale, évaluée à 430 M€, reste élevée mais maîtrisée. Les rémunérations y sont structurées selon les performances et le rôle des joueurs. En tête, Harry Kane émarge à 25 M€ par an, loin devant Serge Gnabry et Jamal Musiala (18,87 M€). Les piliers défensifs comme Upamecano, Kimmich ou Davies tournent autour des 12 à 15 M€.

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