Les vraies raisons de la fracture entre les supporters italiens et l’Equipe d’Italie | OneFootball

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Comme le raconte le Corriere dello Sport, jeudi soir, au stade Zimbru de Chisinau, 571 supporters italiens ont assisté au match de la Nazionale, dont environ 150 ultras. Parmi eux se trouvaient plusieurs individus soumis à des interdictions de stade en Italie (daspati), qui ont temporairement rejoint le groupe pour soutenir l’équipe nationale depuis l’étranger.

La contestation a commencé dès l’échauffement de l’équipe italienne, avec des chants hostiles ciblant Gabriele Gravina et la Fédération italienne, dans la continuité de manifestations contre les mesures répressives en vigueur dans les stades italiens. Certains drapeaux et banderoles ont été interdits par les forces de l’ordre moldaves, mais un panneau particulièrement choquant évoquant la tragédie de Rieti a été visible.

Durant la seconde mi-temps, face à l’intransigeance de Gattuso, les ultras ont intensifié leur pression, visant directement les joueurs et le sélectionneur avec des chants insultants, notamment lorsque le score restait nul.

Après la rencontre, Gattuso n’a pas caché son exaspération. Lors de l’interview en bord terrain pour la Rai puis en conférence de presse à minuit, il a dénoncé des comportements inacceptables : « C’est une honte, nous jouons à l’étranger et nous devons entendre qu’on nous crie “allez travailler”. Ce n’est pas juste. L’équipe donne tout, et ces individus ne représentent certainement pas l’Italie entière. »

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