« Leur destin ne dépendra pas que d’eux » : c’est le grand jour pour l’Equipe d’Italie | OneFootball

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Comme le raconte la Gazzetta dello Sport, l’Italie de Rino Gattuso aborde son déplacement en Moldavie avec une seule idée : gagner. Pourtant, le destin des Azzurri dépendra aussi du résultat de Norvège–Estonie, programmé trois heures plus tôt à Oslo. Si Haaland et ses coéquipiers s’imposent, les deux prochains matchs — en Moldavie puis à San Siro contre la Norvège — ne pèseront plus sur la qualification directe, mais serviront à nourrir la fierté et la cohésion du groupe avant les playoffs.

Face à une Moldavie théoriquement plus faible mais capable de faire souffrir l’Italie, Gattuso met en garde : il faudra « respect, engagement et sueur » pour éviter les pièges. L’objectif reste clair : « une victoire nette » pour améliorer la différence de buts, un critère qui favorise largement la Norvège (+26 contre +10).

Sous l’impulsion du sélectionneur, les Azzurri ont enchaîné quatre victoires consécutives (Israël et Estonie) et semblent avoir trouvé une identité : un football énergique mais réfléchi, soutenu par un système flexible. Gattuso a eu le courage d’instaurer une double approche tactique : un 4-2-4 offensif à Chisinau, où il faut imposer la supériorité italienne, et un 3-5-2 plus équilibré face à la Norvège.

Devant, la paire Scamacca–Raspadori symbolise cette renaissance. Réunis pour la première fois sous Gattuso, les deux anciens du Sassuolo combinent technique et intelligence dans les petits espaces. Autour d’eux, Orsolini et Zaccagni mèneront les ailes, tandis que Vicario gardera les cages pour faire souffler Donnarumma.

Enfin, Gattuso gère aussi la discipline : avec Tonali, Cambiaso et Frattesi sous la menace d’une suspension, chaque carton jaune pourrait peser lourd avant les playoffs.