L’heure du choix au Real Madrid a sonné pour Xabi Alonso | OneFootball

Avec l’arrivée récente d’Álvaro Carreras au poste de latéral gauche, l’effectif professionnel du Real Madrid atteint désormais les 25 joueurs autorisés. Problème : ils sont en réalité 28 à figurer dans les plans de pré-saison. Une surcharge qui oblige Xabi Alonso à faire des choix à la fois rapides et déterminants. La direction sportive, claire sur ce point, a adopté une ligne stricte : « vendre avant de recruter » rapporte El Debate.

Trois joueurs soulèvent immédiatement des interrogations : Mario Martín, Álvaro Rodríguez et Reinier, tous de retour de prêt, mais sans perspective claire d’intégration. Le premier sort d’une saison à Valladolid, le second de Getafe, mais aucun ne semble entrer dans les plans d’Alonso.

Pire encore : ils ne peuvent même pas redescendre en réserve, ce qui bloque leur progression et rend indispensable une nouvelle porte de sortie, en prêt ou en transfert sec. Cependant, le deuxième cité devrait vraisemblablement s’engager avec  Elche. Le cas de Reinier, jamais utilisé en équipe première malgré plusieurs passages en Espagne et à l’étranger, illustre un malaise plus profond.

Derrière ces situations marginales, le casse-tête s’étend. Xabi Alonso aimerait faire venir un défenseur central – Ibrahima Konaté est ciblé – mais pour l’instant, le groupe est fermé. La direction souhaite avant tout vendre, et des noms comme Mendy, Fran García, Ceballos (courtisé par le Betis), ou Rodrygo circulent en interne. Même Lunin, lassé de son rôle de doublure derrière Courtois, envisage un départ pour trouver du temps de jeu rapporte El Debate.

Priorités aux départs pour le Real Madrid

Dans les bureaux du Real Madrid, le mercato est donc suspendu à un principe : désengorger pour pouvoir recruter. Tant que les 25 noms ne seront pas figés, aucun mouvement entrant ne pourra aboutir, malgré les demandes de l’entraîneur. L’ambition sportive reste élevée, mais elle passe désormais par une gestion fine des équilibres de groupe.

Pour Xabi Alonso, qui débute sur le banc d’un géant mondial, cette première mission n’est pas anodine : il doit choisir, réduire, et poser les premières pierres de son projet. Quitte à faire des déçus.

Djamel Bennacer