Liga Portugal – Porto-Benfica : Philippe Genin (beIN SPORTS) nous dévoile les clés du Clássico | OneFootball

Ce dimanche, la chaîne beIN SPORTS 1 réserve un dispositif exceptionnel pour le Clássico du Portugal entre Porto et Benfica. Présent sur place pour commenter la rencontre aux côtés de Grégory Paisley, Philippe Genin a répondu à nos questions, en exclusivité pour Trivela.fr.

Diffuseur officiel de la Liga Portugal en France, beIN SPORTS ne pouvait pas se contenter d’une couverture « classique » pour ce Clássico portugais. Ce dimanche, à l’occasion du choc entre Porto et Benfica, dans le cadre de la huitième journée de Liga Portugal, la chaîne a prévu un dispositif exceptionnel.

Prise d’antenne à partir de 21h45 avec Thomas Thouroude et Sonny Anderson dans Europe Arena, soit trente minutes avant le coup d’envoi de la rencontre, qui sera commentée par le duo Philippe Genin – Grégory Paisley, en direct depuis l’Estadio do Dragão.

À l’occasion de ce dispositif exceptionnel, nous nous sommes entretenus avec Philippe Genin au sujet des clés de la rencontre à venir.

T : C’est un match particulier entre deux équipes qui ont beaucoup recruté cet été avec un même objectif : retrouver le titre laissé au Sporting depuis deux ans. Comment jugez-vous le début de saison de Porto et du Benfica ? Qui est le mieux armé pour remporter le titre ?

PG : J’ai été agréablement surpris par le choix de Porto avec Farioli. Il a des convictions qui me plaisent et il a réussi à poser sa patte très rapidement. Dans le recrutement aussi, c’est plutôt cohérent. Je suis très fan de Victor Froholdt, c’est un joueur qui ne fait pas de bruit mais qui est tellement précieux. Le fait d’avoir gardé Samu aussi, c’est très précieux.

Côté Benfica, on pouvait aussi être inquiet avec les départs de certains joueurs mais ils ont aussi bien recruté. Là aussi il y a eu un changement d’entraîneur… Je pense que José Mourinho va réussir à apporter cette touche supplémentaire de grinta.

Le mieux armé pour remporter le titre ? C’est toujours délicat à dire pour le moment. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte, notamment les parcours européens des deux équipes. Dimanche soir, le résultat final pourrait déjà nous donner des pistes sur la suite.

T : Quelles sont vos attentes vis-à-vis de ce match en terme de spectacle ? Comment les deux équipes vont-elles aborder la rencontre sur le plan tactique ?

PG : Ce que je souhaite c’est que chacun joue avec ses valeurs et sa façon d’être. Il faut que chacun garde ses atouts. Porto dans son style « Farioli », avec l’utilisation des défenseurs centraux… Benfica sera sûrement plus sur un jeu vertical. Les deux équipes ont leurs points forts, j’aimerais qu’elles les imposent à l’adversaire sans trop chercher à déjouer pour bloquer tel ou tel joueur.

T : Après 7 victoires en 7 matchs, Porto apparaît comme le favori à domicile. Êtes-vous d’accord avec cette tendance ?

PG : Pour le moment oui, Porto est sur une bonne dynamique, ils ont gagné contre le Sporting lors d’un grand rendez-vous, marqué des points importants… Maintenant, Benfica fera surement son match, les joueurs connaissent ce type de rencontre à enjeu.

T : Ce match sera marqué par le grand retour de José Mourinho à Porto. Qu’est ce que ce contexte si particulier va apporter à cette rencontre ?

PG : Il sait gérer ça, il se nourrit de ça. Il y a quinze jours il était ovationné par tous les supporters, et là il sera adversaire. Je pense qu’il va travailler sur le psychologique avec ses joueurs. Après, il ne faut pas qu’il tombe dans certains excès qui peuvent faire dégénérer la situation.

T : À l’inverse, des doutes subsistent concernant l’expérience de Farioli dans ces grands rendez-vous. Est-ce un facteur déterminant pour la rencontre à venir ?

PG : Ça peut être déterminant. Maintenant, Francesco Farioli s’est imposé au Sporting donc il a montré qu’il était capable de bien négocier ce genre de rencontre. Mais Benfica, c’est LE match de la saison, donc à voir comment il va gérer ça. C’est tout nouveau pour lui. De un, c’est Mourinho en face, qui est un sorcier, un renard… et de deux, c’est un championnat qu’il découvre semaine après semaine.

T : À titre personnel, y a-t-il un joueur qui attire votre attention dans l’une des deux équipes ?

PG : Ce que j’ai envie de voir absolument, c’est ce duel Victor Froholdt – Fredrik Aursnes : ils ont à peu près le même rôle, sont à la récupération, également offensifs. Je suis fan de ces deux-là. Aursnes on le connait mieux, Froholdt je le découvre, comme beaucoup, mais il est tellement à l’aise dans cette équipe qu’on a l’impression qu’il est là depuis longtemps. C’est une pioche exceptionnelle.

T : De façon plus globale, quelle importance accordez-vous à la rivalité Porto / Benfica à l’échelle du foot européen ? Est-ce une affiche attendue par le groupe beiN SPORTS ?

PG : Oui, la preuve, on sera sur place dimanche. C’est attendu. On connait la communauté portugaise en France qui est énorme. Pour moi ça fait partie des grands classiques européens. On parle toujours des cinq grands championnats mais il faut aussi regarder ce qui se fait ailleurs. Porto et Benfica, ce sont deux clubs historiques, qui comptent également sur la scène européenne.