Peuple-Vert.fr
·26 novembre 2025
Ligue 2 : Nouveau coup dur pour Bastia avant d'affronter l'ASSE

In partnership with
Yahoo sportsPeuple-Vert.fr
·26 novembre 2025

Le Sporting vivait déjà une première partie de saison compliquée, dernière place, résultats en dents de scie, effectif fragilisé. Mais la situation s’est encore assombrie ces dernières heures avec une nouvelle que le club redoutait depuis près de deux mois : Nicolas Parravicini, recruté cet été pour devenir le nouveau point d’appui de l’attaque bastiaise, va finalement passer sur la table d’opération. L’Italien souffre d’une pubalgie tenace qui n’a jamais réellement disparu depuis la mi-septembre, et son absence se prolongera désormais sur plusieurs mois. Les Verts ne croiseront pas la route du géant italien le 13 décembre prochain...
Lorsque Parravicini débarque en Corse au début de l’été, l’histoire semble pourtant limpide. À 28 ans, après dix saisons à écumer les séries C et D italiennes, l’attaquant de Monza veut se prouver qu’il peut franchir un cap. Le Sporting lui offre cette opportunité et le joueur raconte, dans son interview du 20 août pour Corse Matin, avoir insisté pour rallier l’île : « J’étais très heureux de l’offre de Bastia, j’ai poussé pour venir ici. » Avec ses 1,94 m, son registre de pivot et sa capacité à garder le ballon dos au jeu, Bastia voit en lui le profil qui manque depuis plusieurs saisons. Même son acclimatation à la Ligue 2 paraissait lancée : « Physiquement, maintenant je suis bien, je suis à 100 %, c’était dur mais c’est bien comme ça », assurait-il encore avant la reprise.
Mais sa saison se grippe dès septembre. Après la défaite à Boulogne, les examens révèlent un début de pubalgie, une blessure qui nécessite repos et prudence. Le club annonce alors plusieurs semaines d’arrêt, au minimum jusqu’à la trêve du 10 octobre. L’entraîneur de l'époque, Benoît Tavenot, reste optimiste et explique quelques jours plus tard que l’infiltration réalisée pourrait permettre à son attaquant de réintégrer le groupe pour Grenoble. Parravicini, lui, ne masque pas son envie d’aider l’équipe, rappelant son importance dans le dispositif du coach qui lui demande alors de tenir le ballon et d’occuper physiquement la défense adverse : « J’aime bien toucher le ballon, redescendre un peu. Il faut que je sois devant le but parce que j’ai un jeu de tête plutôt pas mal », glissait-il.
Mais rien n’y fait. Les semaines passent, la douleur reste. Chaque reprise est suivie d’un nouveau frein. Les symptômes reviennent dès que les charges de travail augmentent. Très vite, en interne, un doute grandit : la pubalgie ne régresse pas. Le traitement conservateur ne fonctionne plus. Le club tente de gagner du temps, mais la situation s’enlise.
Ce 24 novembre, l’information tombe via le journaliste Julien Pernici : Nicolas Parravicini va être opéré dès le lendemain. Une issue que le Sporting voulait éviter mais qui devenait inévitable. L’intervention, classique mais lourde, entraînera une absence de plusieurs mois. La prochaine apparition de l’Italien en Ligue 2 n’est donc pas pour demain, et il faudra probablement attendre la fin de l’hiver pour envisager un retour sur les terrains.
Pour Bastia, cette nouvelle tombe au pire moment. Le secteur offensif, qui devait s’appuyer sur les qualités de Parravicini, perd celui qui devait être sa référence physique et son relais essentiel dans le jeu dos au but. Et l’Italien avait été recruté précisément pour cela, dans un collectif qui manque cruellement de présence dans la surface et de capacité à peser sur les défenses. Les premières journées ont montré les limites de ce manque et confirmé que son profil était très important pour un collectif en perdition et encore défait hier soir face à Laval.
Le Sporting perd donc un élément majeur du projet construit cet été. Parravicini, lui, devra patienter, vivre cette longue parenthèse, puis tenter de revenir en étant à la hauteur de l’ambition qui l’a poussé à choisir Bastia : se faire une place en Ligue 2 et prouver qu’il avait raison de quitter l’Italie pour ce défi. Le club, enfin, devra sans doute s’interroger sur la nécessité de compenser cette absence lors du prochain mercato, au risque de traverser l’hiver avec un trou béant en pointe et un effectif encore fragilisé. La saison de Parravicini n’a pas encore débuté. Et déjà, le Sporting doit apprendre à s’en passer. Les Verts ne croiseront donc pas la route du géant italien dans 15 jours...
Direct









































