Stade Rennais Online
·24 novembre 2024
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Face à un entraineur lui ayant fait vivre ses meilleures années en terme de jeu, le Stade rennais se présente en quête d'une identité, d'une idée de jeu que Jorge Sampaoli veut (…)
Face à un entraineur lui ayant fait vivre ses meilleures années en terme de jeu, le Stade rennais se présente en quête d’une identité, d’une idée de jeu que Jorge Sampaoli veut être une religion pour ses joueurs.
On ne sait pas grand chose de ce que Jorge Sampaoli veut faire de ce Stade rennais, mais on peut dire qu’on a hâte de voir l’Argentin à l’oeuvre. Désormais à la baguette d’un effectif en ruines, avec la confiance au plus bas, et ayant déployé l’un des pires jeux de l’ère récente pour Rennes, l’entraineur n’a pas dévoilé ses plans, même s’il devra dans un premier temps sauver les meubles.
La plupart des internationaux revenus en milieu voire en fin de semaine, la séance de jeudi n’ayant pas eu lieu sur le terrain pour cause de neige, plusieurs joueurs n’ont pas été « diagnostiqués » par leur nouveau coach. Sampaoli fait face à un Lille redoutable avant un bloc jugé plus abordable : Saint-Etienne, Nantes et Angers. Quatre matchs qui doivent l’aider à y voir plus clair, notamment en ce qui concernera ses recommandations sur le mercato hivernal.
En attendant, face à des Dogues déchainés en Ligue des Champions et bien en place en Ligue 1, la consigne semble être donnée au « contrôle », à « l’organisation », « pour éviter de subir les contre-attaques des adversaires ». Si l’entraineur souhaite inculquer une « idée collective », une « culture » au point d’en faire une « religion », le plan semble être dans un premier temps de bien défendre. Être dans la "sécurité", comme il l’avait exprimé durant sa présentation.
« On veut que les joueurs apportent leur créativité, quand on a le ballon. Mais quand nous ne l’aurons pas, ces joueurs-là ont aussi des responsabilités défensives. Ensuite, limiter la créativité des joueurs, ce n’est vraiment pas mon credo. Je veux les préparer vraiment pour qu’ils soient créatifs, mais par moment aussi on prépare aussi des schémas répétitifs. Pendant le match, ils auront de la liberté », confiait-il vendredi. Les Rennais auraient donc répété des gammes cette semaine, en vue de se rassurer, et retrouver une confiance qui émanait du Stade rennais il y a deux ans, avec un autre technicien à la barre.
Il parait si loin le temps où le Stade rennais cru 2021-2022 déployait un jeu offensif, exaltant, attirant les yeux de toute la France, et mis en place par Bruno Genesio. Le coach désormais à Lille retrouvera pour la première fois son ancien club, qu’il a quitté il y a un an sans explications, explications qu’il s’est une nouvelle fois refusé à donner vendredi. Pour détourner le sujet, l’ancien de l’OL a opté pour un propos élogieux, vraisemblablement sincère, et forcément nostalgique, pour lui comme pour les Rennais.
« Je pense que c’est dans ma carrière d’entraineur, je pense qu’il y a eu deux saisons où j’ai vraiment pris énormément, peut-être le plus, de plaisir à diriger une équipe, qui était portée vers l’offensive, marquait beaucoup de buts, créait beaucoup d’émotions et de jeu, et d’émotions partagés avec tous les gens du club. Tous les supporters », confie Genesio. « C’est surtout ça que j’ai envie de retenir. Un passage qui m’a marqué, avec des rencontres marquantes, et encore une fois je vous le dis, une équipe qui me correspond vraiment dans ce que j’attends de l’équipe que je coach dans le football d’aujourd’hui ».
Le destin est parfois farceur. À l’heure où le Stade rennais se cherche une identité de jeu, le voilà face à l’entraineur en ayant tiré la plus belle des dernières années, peut-être de l’histoire.
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