OnzeMondial
·12 décembre 2025
Lille veut se renforcer en Écosse, le discours fataliste de Gilli sur son avenir au Paris FC

In partnership with
Yahoo sportsOnzeMondial
·12 décembre 2025

Le LOSC s’active avant le début officiel du mercato d’hiver début janvier. La direction sportive des Dogues s’intéresse à un crack du football Ecossais qui fait des débuts éclatants avec son club et sa sélection. Au Paris FC, malgré le soutien de sa direction, Stéphane Gilli sait que son avenir passe par de meilleurs résultats lors des prochaines échéances.
Josh Mulligan, l’une des révélations de la saison en Scottish Premier League, attire l’attention sur le marché hivernal. Selon Sébastien Denis de Foot Mercato, le milieu international écossais de 23 ans, évoluant actuellement à Hibernian, serait suivi de près par le Lille. Arrivé l’été dernier en provenance de Dundee, Mulligan s’est rapidement imposé comme un joueur essentiel. Son contrat s’étend jusqu’en juin 2029, et ses performances en championnat sont remarquables. En 16 rencontres disputées, il a inscrit un but et délivré trois passes décisives. Cette progression constante ne laisse pas indifférent le staff écossais, qui l’a d’ailleurs convoqué pour la première fois en équipe nationale A en octobre 2024. Ce statut le place désormais parmi les candidats sérieux à une sélection pour la prochaine Coupe du monde, selon la presse britannique. Cependant, Lille ne serait pas le seul club intéressé. Leeds United et Nottingham Forest en Premier League, ont également manifesté leur intérêt pour le milieu polyvalent. De son côté, le club allemand de Wolfsburg suit également de près l’évolution du dossier.
Du côté du Paris FC, l’heure est à un rendez-vous capital contre Toulouse en Ligue 1, samedi à Jean-Bouin. Stéphane Gilli, conscient des enjeux, sait que la suite de la saison et notamment le match de Coupe de France à venir seront déterminants pour son avenir. Malgré les résultats mitigés, Antoine Arnault, actionnaire du club, a publiquement affirmé sa confiance envers le staff et l’équipe. Une marque de soutien qui a forcément été appréciée par l’entraîneur : «Cela fait toujours plaisir d’être conforté par ses actionnaires et ses dirigeants, reconnaît-il. Il l’a certes dit publiquement mais vous vous doutez bien qu’on échange régulièrement. On fait tous le même constat. On est tous un peu déçus par rapport aux résultats mais, sur ce que montre l’équipe, il y a quand même des choses positives. Monsieur Arnault a aussi dit qu’il s’attendait à souffrir et on est tous d’accord qu’avec deux 2 ou 3 points de plus, la lecture de cette première partie de saison serait différente.»
Conscient de la nature précaire du métier d’entraîneur, il ne ressent pas pour autant de pression excessive : «Je n’ai pas de pression, affirme-t-il. Je fais mon travail comme si j’allais rester 5 ou 10 ans ici… Après, si vous voulez que je vous dise que le métier d’entraîneur est un métier précaire, ce n’est une surprise pour personne. On sait aussi qu’on est jugé sur les résultats mais j’ai la chance d’avoir des actionnaires et des dirigeants qui prennent en compte ce que l’équipe est en capacité de produire et la globalité de mon travail et de mon staff. Aujourd’hui, tout le monde est unanime pour dire qu’on mérite peut-être un peu plus avec un peu de réussite et surtout d’efficacité. C’est à moi, avec mon staff et les joueurs, de trouver des solutions pour l’être.»
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.









































