Limogé trois fois en un an, le pire coach de football au monde venait de battre l’OM | OneFootball

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Comme le raconte Tuttosport, le 10 novembre semble maudit pour Ivan Juric : exactement un an après son éviction de la Roma, le même sort s’abat sur lui à l’Atalanta, complétant un cycle particulièrement amer. Entre-temps, l’entraîneur croate a connu une expérience cauchemardesque à Southampton, terminant avec une relégation record et un bilan historique de quatre points en quatorze matchs, ce qui fait de lui l’entraîneur à la pire moyenne de points de l’histoire du club anglais.

L’année 2024-2025 représente donc un véritable annus horribilis : trois licenciements en douze mois. À Rome, son passage devait être la consécration après trois brillantes années au Torino. Mais huit matchs de Serie A et quatre en Europa League se soldent par seulement quatre victoires, trois nuls et cinq défaites, insuffisant pour rejoindre la Ligue des champions.

Le retour en Serie A à l’Atalanta, où il succédait à Gasperini, était attendu comme un nouveau départ. Promesse de pressing, intensité et audace, Juric ne parvient pas à imposer sa philosophie. Après onze journées, la Dea n’a que treize points, neuf de retard sur le quatrième. Les défaites contre l’Udinese et le Sassuolo scellent le sort du Croate, laissant la place à son ancien élève, Raffaele Palladino.

Ce parcours souligne la cruauté du football moderne, où le talent et la réputation ne suffisent pas. Entre rigidité tactique, communication rugueuse et choix audacieux, Juric a payé le prix de ses méthodes.

L’avenir reste ouvert : il lui faudra sans doute une pause pour retrouver lucidité et sérénité avant de repartir. Comme d’autres avant lui, une seconde chance pourrait surgir, grâce à un système où les réseaux et les relations comptent parfois plus que le simple mérite. Le Croate, après Rome, Southampton et Bergame, doit désormais réfléchir à son plan de relance pour retrouver sa place au sommet.