L’incroyable saga de Cazorla : comment il a failli rejoindre le Real Madrid | OneFootball

Ce jour-là, Cazorla, alors à Villarreal, vivait des moments d’enthousiasme. Après plusieurs années d’intérêt du Real Madrid, l’affaire semblait enfin se concrétiser. La direction du club blanc avait décidé de remplacer Robinho, et l’option Cazorla était sur la table.

Le joueur n’a pas tardé à partager cette bonne nouvelle avec son ami Iker Casillas, comme le rapporte Relevo : « On va être coéquipiers, pas seulement avec la sélection », annonçait-il.

Cazorla, alors âgé de 23 ans, brillait avec Villarreal et était considéré comme l’un des meilleurs joueurs espagnols du moment. Mais tout allait basculer dans les dernières heures du transfert. Selon Relevo, alors que le club madrilène et Villarreal avaient trouvé un accord pour son transfert, le président de Villarreal, Fernando Roig, a mis en place un stratagème pour conserver son joueur.

L’accord a échoué à la dernière minute en raison d’une divergence sur le paiement de la clause de 16 millions d’euros, que le Real Madrid voulait camoufler sous un virement pour économiser la TVA. Villarreal, fermement opposé, a refusé cette approche et a exigé 28 millions d’euros.

Cazorla : un retour aux sources et un respect retrouvé

La situation a alors pris une tournure inattendue : alors que Cazorla était sur le point d’être présenté au Santiago Bernabéu, il a finalement renouvelé son contrat avec Villarreal. Le joueur a accepté une clause de libération augmentée et un salaire revalorisé. Lors de cette période, Cazorla a affirmé : « Je suis fier d’être ici, et mon ambition n’a jamais été remise en question ».

Plusieurs années après cet épisode, en 2013, une autre occasion de rejoindre le Real Madrid se présentait à lui, mais José Mourinho a à nouveau rejeté la proposition. Ce refus, lié à des doutes sur son physique, a définitivement clos l’option Cazorla au sein du club madrilène.

Malgré cela, Cazorla est resté fidèle à Villarreal, un club qui lui a toujours montré un soutien inébranlable, contrairement au Real Madrid, qui, selon lui, « ne voulait pas assez de moi ».

Paul Drisse