Le Journal du Real
·28 novembre 2024
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·28 novembre 2024
Le Real Madrid n’était pas de taille. En déplacement sur la pelouse d’Anfield, le Real Madrid n’a pas su confirmer son regain de forme et de confiance contre Liverpool. Voici les enseignements d’une rencontre à l’issue presque prévisible.
Il est difficile d’être aussi catégorique après coup. Pourtant, ce Real Madrid n’est pas prêt et c’est prévisible. On ne soigne pas tout un début de saison moyen en deux matchs de Liga, contre des oppositions à sa portée. Le déplacement à Anfield était la vraie réponse attendue après les défaites contre le FC Barcelone et l’AC Milan.
L’évidence qu’une équipe malade, en manque de confiance et décimée par des blessures de longue durée, ne pouvait pas trouver la recette miracle en deux rencontres de championnat et espérer quelque chose contre l’équipe la plus en forme du continent à l’instant où cet article est rédigé. Malgré 30 premières minutes convaincantes défensivement, le reste de la rencontre a mis en lumière les soucis récurrents et visibles a minima depuis le début de l’exercice.
Vini Jr a cruellement manqué sur le front offensif madrilène. Leader technique, star de l’équipe, sans sa présence, l’équipe manquait cruellement de cohésion dans les séquences offensives. Afin de garder Kylian Mbappé sur le côté gauche de l’attaque, Brahim Diaz s’est retrouvé dans l’axe, à occuper un rôle de 9,5. L’hispano-marocain pressait, y mettait du coeur, mais n’était pas suivi par ses coéquipiers. Il n’a pas su se rendre aussi disponible qu’un Vini, ni faire de différence par une course, une passe ou un dribble.
L’absence du numéro 7 madrilène posait une question : comment Kylian Mbappé allait évoluer ? Certes, il récupérait le côté gauche, mais comment le français allait se débrouiller sans le compère qui se démène le plus pour le mettre en confiance ? Comment substituer l’activité de celui avec lequel il a le plus d’affinité et est le plus recherché/trouvé en définitive ? La vérité d’Anfield nous a répondu froidement comme la température dans le stade : le français semblait repartir de 0 sur le terrain.
Raúl Asencio est l’une des rares satisfactions de ce match. Le contexte n’est plus à présenter, et l’équipe a frisé la déroute complète. Mais pour un premier test grandeur nature, le canterano a montré des choses intéressantes.Doté d’une bonne agressivité, pas pris à défaut tout au long du match, faisant preuve de caractère et précis dans ses relances, le joyau espagnol aurait probablement eu davantage de louanges si le résultat avait été tout autre qu’une défaite à Anfield.
Raúl Asencio est un motif d’espoir pour des lendemains meilleurs. Il apporte une fraîcheur dans une équipe en sous-effectif et en panne d’idées. Des qualités standards pour le football moderne, mais une sobriété (déjà) digne des meilleurs à son poste. Nul doute que l’on tient un nouveau grand dans nos rangs si on lui donne de la continuité. Les blessures dégagent son horizon pour le moment, à voir s’il pourra avoir des minutes aussi conséquentes avec le retour des blessés en défense centrale.