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·14 juin 2024
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Il était là en 2021, et le sera encore en 2024. Loïc Nego va de nouveau participer à l’Euro avec la Hongrie, et garde toujours la même « fierté » à l’idée de disputer le tournoi allemand. « C’est toujours une joie et une fierté de savoir que l’on va participer à l’une des plus belles compétitions au monde. On a quasiment le même groupe depuis un certain moment, à deux ou trois changements près », explique-t-il dans une interview au journal L’Equipe.
Interrogé sur les ambitions des Hongrois pour cette édition, Loïc Nego est cash : il veut finir premier du groupe A, composé de l’Allemagne (pays hôte), de l’Ecosse et de la Suisse.
« On est dans un groupe très relevé, avec notamment le pays organisateur (Allemagne). On veut finir aux deux premières places. Je vais même aller plus loin, finir premier. Il y a toujours des équipes surprises. On ne se met donc pas de limites. Récemment, on a battu des grosses nations, comme l’Angleterre. On va jouer le coup à fond. »
Le joueur du Havre est également revenu sur les points forts de la « Valogatott » (surnom donné à la fédération hongroise).
« On a un groupe uni, c’est notre principale force », assure-t-il. On fait face à toutes les nations, on n’a peur de personne, on n’a aucun complexe. Il n’y a pas de star, personne ne se prend pour quelqu’un d’autre. Certes, on a trois, quatre joueurs qui évoluent dans des clubs huppés, mais quand ils arrivent, ils sont eux-mêmes. On est rodé, on sait ce qu’on doit faire, c’est très pointilleux. On a une base depuis plusieurs années, on s’appuie dessus et, à chaque rassemblement, on ajoute une petite pièce. On essaie d’élever le niveau et ça paye sur le plan des résultats, mais aussi du contenu.
Enfin, le joueur de 33 ans a été interrogé sur l’apport du sélectionneur, l’Italien Marco Rossi :
« Aujourd’hui, il pourrait prendre une sélection du top 3 européen, je n’ai pas peur de le dire. Il fait beaucoup dans l’humain, il sait gérer un vestiaire, il n’a pas peur de dire les choses. Il est honnête avec tout le monde. Je le respecte énormément, il m’a beaucoup fait progresser et je lui en suis très reconnaissant. Il fait partie des personnes qui comptent pour moi. (…) Oui, il a du vécu tactique (sourire). Au niveau de la possession, même face à des équipes théoriquement meilleures que nous, on est parfois au-dessus. On est libre de nos choix. Je peux me retrouver à gauche durant plusieurs minutes, ça ne va pas le déranger. »
Loïc Nego, au sujet de Marco Rossi, le sélectionneur de la Hongrie.
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