L'OM souffre mais écrase finalement le Paris FC | OneFootball

Quelques jours après la polémique Rabiot-Rowe, l'OM retrouve le Vélodrome face au Paris FC. C'est terminé à Marseille.

Plus de quarante ans après leur dernière confrontation, l’OM et le Paris FC se retrouvaient ce samedi au Vélodrome dans un contexte particulier. Battus d’entrée à Rennes (0-1) et secoués en interne, les Marseillais n’avaient pas le droit à l’erreur pour leur première de la saison à domicile, sous les yeux de Frank McCourt. En face, le promu parisien, de retour dans l’élite après 46 ans d’attente, abordait cette deuxième journée avec l’espoir d’ouvrir enfin son compteur, une semaine après sa défaite inaugurale à Angers (0-1). Ce duel marquait aussi les retrouvailles entre Maxime Lopez et son club formateur, un symbole fort pour le premier choc en Ligue 1 entre l’OM et une équipe francilienne hors PSG depuis… 1990. Portés par Aubameyang, les Olympiens s'imposent face au Paris FC (5-2).

Kebbal survolté

Au terme d’une première période animée, l’OM mène au score mais n’a rien maîtrisé. Les Phocéens ont su se montrer réalistes grâce à Greenwood, d’abord buteur sur penalty (18e), puis passeur décisif sur corner pour Aubameyang, auteur du but du break d’une tête imparable (24e). L’ancien Stéphanois, très en jambes, confirme son rôle central dans l’attaque marseillaise. Mais le Paris FC n’a pas abdiqué. Déjà dangereux très tôt avec un poteau trouvé par Geubbels (5e), le promu a logiquement été récompensé de ses efforts lorsque Ilan Kebbal, originaire de Marseille, a réduit l’écart d’une superbe frappe en lucarne (28e). Rulli a ensuite dû s’employer pour maintenir l’OM devant, tant les Marseillais, friables défensivement, ont été bousculés. À la pause, l’OM garde l’avantage (2-1), sans pour autant dégager de réelles garanties face à un Paris FC entreprenant et toujours capable de surprendre.

Le Paris FC trouve la faille dès le retour des vestiaires. À la 58e minute, Simon, parfaitement lancé par Kebbal dans l’axe, surgi à la limite du hors-jeu pour tromper Rulli d’un tir croisé imparable du pied droit. Une réalisation qui sanctionne une défense olympienne encore mal alignée, Balerdi couvrant une nouvelle fois comme déjà à Rennes. Sept minutes plus tard, le Vélodrome retient son souffle. Rulli, sorti très loin de sa surface, se manque complètement sur son dégagement. Opportuniste, Kebbal récupère sur son côté droit, élimine Höjbjerg et tente sa chance du gauche depuis une trentaine de mètres. Son audace a frôlé le cadre, le ballon passant juste au-dessus de la transversale. Alors que l’OM semblait douter, Aubameyang redonne de l’air aux siens (73e). Sur un pressing payant de Nadir, le nouvel entrant Doucet perd le ballon à l’entrée de sa surface. Le Gabonais, aux aguets, profite de l’erreur pour inscrire son deuxième but de l’après-midi et replacer Marseille en tête. L’OM s’est ensuite offert un peu plus de sérénité grâce à Pierre-Emile Højbjerg. À la 81e minute, le milieu danois a décoché une frappe sèche et tendue à ras de terre depuis l’extérieur de la surface. Son tir imparable est venu se loger dans le petit filet gauche de Nkambadio, scellant un peu plus la supériorité marseillaise en cette fin de rencontre. Sur un penalty provoqué par Vaz, Greenwood a tiré hors cadre à cinq minutes de la fin du match. Bien servi dans la surface et dans un angle fermé, Vaz conclut cette rencontre en beauté avec un tir en force au premier poteau (96').

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.