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·2 octobre 2024
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Lorenzo Pellegrini s’est exprimé ce mercredi lors de la traditionnelle conférence de presse de veille de match. Demain jeudi, l’AS Roma défiera Elfsborg.
« Demain est un match important, car il fait partie du parcours que nous faisons. Nous travaillons pour ramener l’enthousiasme qui, lors des premières journées, en raison des résultats, n’a pas été à la hauteur des attentes de tous. Ce sera un match fondamental pour notre parcours en Europe, mais plus généralement pour continuer à travailler dur avec le sourire, comme nous le faisons ces jours-ci ».
« Quant à moi, mais je pense que je parle aussi au nom de Bryan, c’est toujours le terrain qui décide, qui te fait porter des jugements et te sort d’un mauvais moment, et si tu ne fais pas attention, si tu ne travailles pas dur, si tu ne reste pas sur la bonne voie, cela te met dans une situation difficile ».
« Finalement c’est bien comme ça, parce que c’est notre métier, et c’est normal d’être jugé, d’être critiqué, si on passe un mauvais moment, physique ou mental. Mais c’est toujours le terrain qui vous aide à résoudre les problèmes. Je dirais également, qu’en plus de cela, celà aide d’entrer dans le vestiaire de Trigoria en te sentant comme une partie importante du groupe, de cette famille que nous essayons de créer le plus rapidement possible. Et cela arrive tous les jours ».
« Je ne pense pas que ce soit un manque de respect envers l’entraîneur – Juric – car il a été exceptionnel envers nous. Il a tout de suite compris, en arrivant, que c’était un jour triste, car l’équipe ne s’y attendait pas (le licenciement, ndlr). Et puis il a été exceptionnel en nous faisant changer cette tristesse en envie de changer les choses. Et nous sommes satisfaits de ce que nous faisons.
« Comme vous pouvez l’imaginer, je ne suis pas du genre bouffon : j’ai l’habitude de dire la vérité, alors ce jour-là, j’ai dise ce que je pensais. Disons qu’il y a eu d’autres choses qui se sont également produites, pour lesquelles ma vérité n’a pas été demandée, et donc malheureusement les choses se sont passées ainsi ».
« J’ai beaucoup de respect pour Daniele, pour son staff, car, à mon avis, c’est un groupe formidable et ils nous ont beaucoup donné. Mais maintenant, évidemment, nous avançons, car la Roma est la chose la plus importante de toutes : la Roma va toujours de l’avant ».
« Je ne lui – Juric – ai jamais dit auparavant, mais nous avons eu la chance de trouver, avant même d’être professionnels, un homme capable de comprendre et de changer la puce dans nos esprits : il a su comprendre la tristesse du moment, la transformant en désir pour renverser la situation et nous remettre sur le bon chemin ».
« Le brassard de capitaine est important lorsqu’on le porte non seulement le dimanche, mais tous les jours. Comme ? En essayant de faire en sorte que les choses se passent bien, en essayant d’aider ses coéquipiers en difficulté. Et je n’arrêterai jamais de le faire pour la Roma, en essayant d’aider mes coéquipiers autant que je peux ».
« Le brassard n’est pas seulement un geste symbolique que vous portez le dimanche, mais c’est quelque chose que vous avez à l’intérieur. Et je sens que ce groupe est le mien, comme je l’espère pour tous mes compagnons. Et dans ce moment un peu compliqué, ils ont prouvé qu’ils constituaient un vrai groupe, et j’en suis fier ».
Je connais la responsabilité d’être capitaine après deux grands comme Francesco et Daniele. J’ai toujours assumé cette responsabilité, un rêve, un honneur mais aussi un fardeau. Je sais que je peux être le premier ‘coupable’ lorsque les choses ne vont pas bien, et c’est à juste titre. Indépendamment des pitreries que je n’aime pas faire, quand j’ai dû prendre des responsabilités, je l’ai toujours fait. Il est normal qu’un joueur soit critiqué si ses performances ne sont pas à la hauteur des attentes. Je n’accepte pas de voir mon nom associé à des choses que je ne ferais jamais, en tant qu’homme et capitaine. J’assume la responsabilité de ce que je dois entreprendre, pas de ceux avec lesquels je n’ai rien à voir. Je comprends tout, mais vous savez à quel point je tiens à ce maillot, à ce club, à cette ville, aux tifosi. Je donne toujours tout, ce n’est pas n’importe quelle maillot… J’espère retrouver la relation avec ce public, j’ai un amour inconditionnel pour la Roma.Lorenzo Pellegrini sur Sky Sport
« Il est important de bien jouer pour faire changer d’avis ceux qui vous défient. J’espère que cette situation est liée aux performances, car je n’ai rien d’autre à redire. Ce n’est qu’avec les performances et les résultats que la situation changera ».
« Niccolò est un garçon en or, avec une humilité incroyable. Il vient sur le terrain tous les jours, s’entraîne et prête attention à chaque petit détail. C’est fondamental pour nous tous, car rien de ce que vous faites bien n’est jamais suffisant, car alors, quand quelque chose de négatif vous arrive, vous avez la possibilité de vous rétablir ».
« Et puis c’est un joueur fort, moderne, il sait jouer le ballon, il sait tacler, il a une grande qualité d’insertion. Et puis il marque. Sa croissance dépend de lui. Il est très apprécié du groupe, et le voir marquer, se réjouir comme dimanche, est une émotion incroyable pour nous tous : d’abord parce qu’il nous a fait gagner le match, et ensuite parce que cela me rappelle quelque chose que j’ai vécu, et c’est toujours ça fait plaisir de le voir chez un garçon si propre, joyeux et humble ».