LOSC : comment Romain Perraud parvient à jouer tous les matches ? | OneFootball

Joueur de champ le plus utilisé avec Thomas Meunier depuis la dernière trêve internationale, Romain Perraud dispute quasiment l’intégralité des minutes du LOSC. Un enchaînement dont il se satisfait, mais que le très énergivore latéral gauche doit aussi encaisser grâce au fameux travail invisible.

Romain Perraud indéboulonnable, mais pas sans rique

Depuis quelques semaines, la scène devient habituelle. L’heure de jeu passée, après une énième course à haute intensité, Romain Perraud (28 ans) s’arrête, pose ses mains sur les genoux et cherche son souffle, regard dans le vide. Et pourtant, à l’exception d’un remplacement bien mérité face au Dinamo Zagreb (4-0) une fois le match plié (78′), le latéral gauche n’est jamais remplacé depuis la dernière trêve internationale. La faute à la blessure de Calvin Verdonk, l’absence de solution de remplacement au poste et, aussi, un niveau de performance qui le rend indispensable.

Y compris à Berne, avec encore près de 100 minutes de jeu malgré les conditions. « C’était assez délicat de jouer sur cette surface synthétique, note l’ancien du Real Betis. Je redoutais un petit peu ce match physiquement, parce qu’avec l’enchaînement, changer de surface comme ça, ce n’est pas du tout les mêmes appuis, c’est difficile au niveau des articulations. Maintenant, c’est passé, je n’ai pas eu de pépins. » S’il ne va « pas (se) plaindre » de ce temps de jeu à rallonge, lui qui est ravi, « de jouer tous les matches, en tant que compétiteur », il sait aussi « l’enchaînement des matches pèse beaucoup », encore plus avec « des températures hivernales » qui impactent les conditions de jeu.

Un travail invisible indispensable

« Je suis toujours en discussion avec le coach, avec le staff. J’essaye d’être le plus professionnel possible en dehors des matches pour récupérer le plus rapidement possible, explique le latéral gauche. Ça me demande plus d’énergie, mais je suis focalisé sur les deux matches à venir. J’ai envie de tout donner et de bien finir l’année. » Sauf surprise de dernière minute, le Toulousain sera encore titularisé face à Auxerre, dimanche, trois jours après 90 minutes à Berne – dont une heure passée à dix contre onze. Son profil énergivore, plein de volume de jeu et d’impact au duel, conjuguée à ses quasi-3000 minutes de jeu la saison passée, appellent néanmoins à la prudence.

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« Forcément, j’essaie d’être encore plus focalisé sur la récupération, sur les soins, le sommeil, l’alimentation, raconte celui qui n’a disputé que six minutes de moins que Thomas Meunier, autre latéral indéboulonnable, depuis la dernière trêve. Ça fait partie de mon éducation aussi de prendre soin des valeurs qu’on m’a inculquées, notamment mes parents, de prendre soin de moi, de faire attention à toutes ces choses-là. J’ai ça en moi depuis pas mal d’années. J’essaie tout simplement de les mettre en œuvre. » Avec brio et succès pour le moment.

Source : LOSC

Crédits photo : Stephane Pillaud/Icon Sport