LOSC : face à un Reims « regroupé » et malgré la pression de la C1, Bruno Genesio « veut montrer le vrai visage de cette équipe » | OneFootball

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·16 mai 2025

LOSC : face à un Reims « regroupé » et malgré la pression de la C1, Bruno Genesio « veut montrer le vrai visage de cette équipe »

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Une semaine après la déception de la défaite sans appel à Brest (2-0), le LOSC entend bien se relever contre Reims, samedi (21 heures). Le club nordiste n’aura pas le choix s’il souhaite retrouver la Ligue des champions, l’objectif affiché par Bruno Genesio avant ce dernier rendez-vous de la saison.

Bruno, si le LOSC termine quatrième ou cinquième, pourra-t-on parler de saison réussie ?

« Si on se qualifie pour l’Europa League, ce sera une bonne saison, je pense. Si on l’analyse dans son ensemble, il y aura eu 51 matches joués, une très belle campagne en Champion’s League, même si on espérait un quart de finale. Quand on voit ce que Dortmund est en train de faire dans son championnat, cela montre qu’on n’a pas perdu contre une équipe faible. Ce serait aussi récompenser la régularité de l’équipe, avec plus de points sur la phase retour que la phase aller. Malgré le nombre de matches et les blessures, ce sera une bonne saison. Si on termine quatrième, ce sera une très très bonne saison.


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Les joueurs ont-ils digéré la déception de la défaite à Brest ?

J’espère qu’on va montrer un autre visage que celui affiché en première période. Il y a quand même eu une réaction en deuxième. Je ne sais pas si les joueurs ont compris ou pas, ce n’est pas le plus important. Ce qui est important, c’est d’avoir vu de bonnes séances d’entraînement cette semaine, avec de l’intensité et de l’implication. Cela montre qu’ils ont envie de bien finir, d’aller chercher la meilleure place possible et celle qu’on mérite. En général, le classement reflète ce qu’on mérite.

Les derniers matches ont souvent été abordés avec beaucoup d’émotion, de pression. Je m’étais dit qu’on allait essayer de faire autrement. Force est de constater que ça n’a pas mieux marchéBruno Genesio, à propos de la défaite à Brest

Tout pourrait se jouer à la différence de buts. N’est-ce pas trop dur que ça se joue sur si peu ?

Non. Quand on est compétiteurs, on veut toujours aller le plus haut possible. Il faut aussi être lucide. Je pense qu’on est à notre place par rapport aux trois équipes devant nous. Le PSG, Monaco et Marseille ont d’autres moyens. Marseille a fait une saison uniquement en Ligue 1. C’est logique de les retrouver devant le LOSC. Par contre, on était à la lutte avec deux de ces équipes, encore la semaine dernière, pour terminer deux eux. On aurait aimé pouvoir lutter pour ça sur le dernier match. La Champion’s League est la compétition la plus relevée à mes yeux. On l’a connue cette année, on a vécu des émotions très fortes. On a envie de le revivre. Cela passera par un tour de barrages si on doit y aller. Même si on est que cinquième, il y aura eu beaucoup de bonnes choses, des résultats. Il y aura aussi un peu de frustration de ne pas avoir réussi à faire mieux.

Pensez-vous que la défaite s’inscrit dans la lignée du LOSC à avoir du mal sur les matches de fin de saison depuis quelque temps ? Cela a-t-il eu un impact sur votre préparation de Reims ?

C’est très compliqué de répondre à cette question. Il y a des faits, sur les dernières saisons. Avant Brest, j’ai essayé de dédramatiser la semaine, avec des séances plus ludiques, moins cognitives. Je me suis dit que ça permettrait peut-être à l’équipe d’être plus détendue, d’aborder le match avec moins de pression. Le retour que j’ai, c’est que les derniers matches ont souvent été abordés avec beaucoup d’émotion, de pression. Je m’étais dit qu’on allait essayer de faire autrement. Force est de constater que ça n’a pas mieux marché.

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Sandra Ruhaut/Icon Sport

C’est difficile de trouver une explication à ce qui s’est passé ces trois dernières saisons. A nous de montrer que le club progresse et que l’équipe est capable de gagner son dernier match pour atteindre un objectif qui sera atteint qu’il arrive. On peut encore se qualifier pour la meilleure des Coupes d’Europe. Brest a montré qu’ils ne lâchaient pas. On va compter sur eux à Nice, mais c’est déjà à nous de faire le job. Ce ne sera pas simple, Reims luttant encore pour son maintien.

Ressentez-vous de la pression par rapport à l’enjeu économique d’une qualification en Champion’s League ?

Non. On ne joue pas par rapport à ça. Quand on est entraîneur, on a des informations sur ça, on en tient compte. Cependant, ce n’est pas ce qui va nous mettre la pression. Ce dont on a envie, c’est de finir le plus haut possible. C’est ce qui nous anime, c’est la raison pour laquelle on fait ce métier, cette adrénaline du résultat, de l’incertitude qui entoure un match. Evidemment, on n’est pas déconnecté de la réalité et on sait aussi qu’une qualification peut débloquer beaucoup de choses. Le club a aussi fait des entrées d’argent énormes qui peuvent permettre de voir les choses plus sereinement que d’autres clubs.

Plus tôt dans la saison, le LOSC avait besoin d’une large victoire contre le Feyenoord pour assurer le top 8. En quoi pouvez-vous vous servir de cet exemple ?

C’est intéressant. Je dis souvent à mon équipe que c’est plus simple de réaliser quelque chose lorsque vous l’avez déjà fait. Si on a été capable, sur un match de Champions League, de marquer autant de buts, c’est qu’on peut le faire. On peut marquer, se surpasser, se transcender. Le premier objectif est déjà de gagner, cela reste le plus important. Dans le football, après, tout est possible. L’écart avec Nice est de quatre buts, sachant que Nice avait battu Saint-Etienne huit à zéro. On voit que c’est sur quoi ça se joue aujourd’hui. On veut montrer le vrai visage de cette équipe. Nous méritons de bien finir devant notre public, avec les DVE qui fêtent leurs 35 ans. Il faut les récompenser pour tout ce qu’ils ont fait cette saison, pour nous, pour tout le club. On verra ensuite les résultats des concurrents.

Le LOSC va affronter Reims, un adversaire qui n’a besoin que d’un point pour être maintenu. Craignez-vous d’être opposé à un bus ?

(Rires.) J’ai trop de respect pour dire un bus, mais on s’attend à une équipe qui va jouer regroupé, avec un bloc bas. Ils sont capables aussi d’avoir des séquences de pressing. Cela va ressembler aux matches face au Havre, Auxerre. On est prévenu, on se prépare à ça, pour trouver la parade. Il y a aussi l’aspect mental. J’espère qu’on sera aussi au rendez-vous dans ce domaine. »

Romain PECHON, avec Enzo PAILOT à Camphin-en-Pévèle

Crédits photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport

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