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·15 novembre 2024
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Après le match nul concédé par le LOSC dans le temps additionnel à Nice (2-2), Olivier Létang a pris la parole pour critiquer le comportement de son équipe. Une sortie médiatique dont le président des Dogues est coutumier, mais qui pourrait bien lasser à terme selon Ludovic Obraniak. Explications.
Depuis Jean-Michel Aulas, on n’a rarement vu un président de club s’exprimer aussi souvent dans les médias qu’Olivier Létang. Surtout, le boss des Dogues a pris pour habitude de prendre la parole après une contre-performance de son équipe. Ainsi, l’ancien dirigeant de Reims et du PSG ne s’est pas privé de monter au créneau après le nul frustrant à Nice.
« On se retrouve toujours attrapés quand on ne fait pas tout et qu’on est suffisants. C’est probablement l’histoire de ce match. Si on avait tous été concernés à 100% par le match, on serait probablement repartis avec les trois points. Si on n’est pas onze à l’unisson sur le terrain, avec aussi ceux qui rentrent, on le paie. Et ça nous a fait perdre deux points (…) On a besoin d’une mentalité irréprochable de la part de tout le monde pour réaliser de belles choses. »
De quoi faire réagir les intervenants de l’émission l’Equipe de Greg, lundi soir. « N’est-ce pas un contre-feu, se questionne Ambre Godillon, souvent en bord-terrain pour DAZN, le diffuseur principal de la Ligue 1. C’était un peu la méthode Leonardo au PSG. Il essaie peut-être d’attirer la critique sur eux. » « Que tu le fasses une ou deux fois dans l’année, pour recadrer. J’avais plutôt apprécié la manière dont il l’avait faite à Saint-Etienne. Là, ça devient trop répétitif », assène Ludovic Obraniak.
« Il ne faut pas oublier ce que fait le LOSC, ils sont invaincus depuis dix journées. C’était contre Nice, qui est en train de monter le tempo à domicile. Il ne faut pas déconner, il exagère un peu, poursuit l’ancien milieu de terrain du club. Il est dur, tu fatigues les joueurs à un moment donné. » « Il aime bien les caméras quand même Létang, on le sait », juge Karim Bennani. Avec le risque de devenir l’acteur principal du club ? Jusqu’ici, cette omniprésence ne semble pas poser de problème.
Crédits photo : Pascal Della Zuana/Icon Sport
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