LOSC : « Je ne fuis pas le défi », Calvin Verdonk prêt pour la concurrence | OneFootball

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·12 septembre 2025

LOSC : « Je ne fuis pas le défi », Calvin Verdonk prêt pour la concurrence

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Nouveau latéral gauche du LOSC pour renforcer un secteur où évolue déjà Romain Perraud, Calvin Verdonk se dit prêt pour cette nouvelle aventure, à un niveau supérieur que ce qu’il a connu précédemment. L’international indonésien, véritable star dans son pays et présenté ce vendredi à la presse, se projette avec sérénité et ambition.

Calvin, comment appréhendez-vous ce saut, à 28 ans, d’un club de milieu de tableau d’Eredivisie à un club comme le LOSC, de haut de tableau en Ligue 1 et qui joue l’Europe ?

« On était premiers quand je suis parti (sourire). Mais je vois ce que vous voulez dire. C’est un grand step pour moi, mais je pense que je peux jouer à ce niveau. J’ai attendu tellement longtemps d’avoir cette opportunité pour montrer mon niveau…


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Que connaissez-vous de la Ligue 1 ?

Quand j’ai entendu parler de l’intérêt du LOSC, j’ai suivi les matches du club. Je pense que le championnat est bon. Il y a de bons joueurs ici, des joueurs physiques mais aussi des joueurs techniques. Ce sera un grand défi pour moi, mais je ne fuis pas le défi. J’ai hâte de jouer en Ligue 1 et me montrer. Les défis ne me font pas peur, j’ai hâte de montrer ce que je peux faire sur le terrain.

En Indonésie, le football est comme une religion.

Avez-vous eu des discussions avec Patrick Kluivert, votre sélectionneur en Indonésie qui a aussi joué au LOSC ?

Pour être honnête, je ne lui ai pas parlé avant le transfert. J’ai dû changer de vol pour aller en Indonésie car j’avais un check médical ici. Je lui ai envoyé un message et je lui ai dit que j’arriverai un jour plus tard en Indonésie car j’étais occupé avec le transfert à Lille. Il m’a félicité. Il m’a dit qu’il avait encore beaucoup d’amis ici et que si j’avais besoin de quoi que ce soit, je n’avais qu’à l’appeler.

Vous êtes né et avez aux Pays-Bas, vous avez porté le maillot de la sélection néerlandaise chez les jeunes. Qu’est-ce vous lie avec l’Indonésie ?

Ma mère est née aux Pays-Bas et mon père en Indonésie. J’ai toujours eu le choix de jouer pour les Pays-Bas ou pour l’Indonésie. L’ancien sélectionneur m’avait demandé de jouer pour l’Indonésie. J’ai un peu suivi ce qui se faisait. J’ai vu que le foot était en train de grandir et qu’on jouait pour quelque chose. C’était très important pour moi que l’on puisse lutter pour la qualification à la Coupe du Monde. C’est pourquoi j’ai choisi l’Indonésie.

Après plusieurs saisons en tant que titulaire, comment appréhendez-vous la concurrence avec Romain Perraud ?

Évidemment, j’ai envie de jouer. Mais si je ne joue pas, je travaillerai dur et ferai tout mon possible que quand le coach aura besoin de moi, je sois prêt. La concurrence, c’est toujours bien. Ça vous rend plus fort. Je vais essayer de nous rendre meilleurs, moi et Romain. C’est une bonne concurrence, on ne se voit pas comme des rivaux.

LOSC : la « bonne pioche » de l’été, qui est Calvin Verdonk ?

Beaucoup de fans indonésiens sont connectés en ligne à cette conférence de presse. L’Indonésie vit un moment fort avec ces qualifications à la Coupe du monde. Comment expliquez-vous cet engouement ?

On a une équipe avec une bonne mentalité et on va aller en Arabie saoudite pour la victoire (en octobre), même si ça va être difficile. En Indonésie, le football est comme une religion. Si tu vas au stade, trois heures avant le match, le stade est déjà plein. À l’hôtel, on a besoin de sécurité pour nous protéger des fans. C’est en train de grandir et de se développer, notamment maintenant avec le staff néerlandais en sélection. Les fans sont juste fous là-bas (sourire).

Avez-vous déjà vu des maillots du LOSC à votre nom en Indonésie ?

Pas encore, je pense qu’ils n’ont pas eu le temps d’en acheter. Mais certainement que le mois prochain, face à l’Arabie saoudite et l’Irak, on verra des maillots du LOSC (sourire). »

Propos recueillis par Enzo PAILOT

Crédits photo : LOSC

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