LOSC : « Je n’incriminerai jamais un de mes joueurs », Bruno Genesio vole encore au secours de Berke Özer | OneFootball

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·8 novembre 2025

LOSC : « Je n’incriminerai jamais un de mes joueurs », Bruno Genesio vole encore au secours de Berke Özer

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Si Bruno Genesio et le groupe lillois ne cessent de renouveler leur confiance à Berke Özer ces dernières semaines, l’entraîneur du LOSC a bien été obligé de s’y reprendre après l’erreur fatale du portier turc à Belgrade, jeudi. Et de refaire le point sur le sujet avant le déplacement à Strasbourg, ce dimanche.

Berke Özer pas seul fautif à Belgrade ?

C’est un sujet qui revient inlassablement sur la table. Malgré des statistiques avancées remarquables, Berke Özer n’a toujours pas rassuré les suiveurs lillois quant à sa capacité à assumer le lourd héritage laissé par Lucas Chevalier. Et s’il avait brillé lors du dernier déplacement du LOSC en Ligue Europa, à Rome, en arrêtant trois fois un penalty, il en a cette fois provoqué et concédé un à Belgrade, jeudi, conduisant les siens à la défaite (1-0).


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« Je l’ai vu tout de suite après le match pour le rassurer, si tant est qu’il ait besoin de l’être, explique Bruno Genesio, fervent défenseur de son joueur. Berke est un garçon qui a confiance en lui, qui sait évidemment qu’il a commis une erreur jeudi. Mais les erreurs font partie de notre métier, de notre quotidien. Seuls ceux qui ne font rien ne commettent pas d’erreurs, et je n’incriminerai jamais un de mes joueurs, quel qu’il soit, que ce soit un gardien de but ou un autre poste lors d’une défaite. »

Il y a toujours une responsabilité partagée lorsqu’on perd un match, et ce n’est pas uniquement un joueur qui doit être ciblé et jeté en pâture.Bruno Genesio, entraîneur du LOSC

Et de poursuivre, préférant étaler la responsabilité à tout un groupe : « Un match dure 95 ou 100 minutes, c’est un sport collectif, donc il y a toujours une responsabilité partagée lorsqu’on perd un match, et ce n’est pas uniquement un joueur qui doit être ciblé et jeté en pâture. Si Berke a fait une erreur, ça pourra arriver à d’autres joueurs, comme un attaquant qui ne sera pas en réussite. C’est comme ça, ça fait partie du jeu ».

Le paradoxe Ligue 1 – Ligue Europa

Avant d’en revenir à son gardien, encore en « post-formation » à 25 ans, lui qui doit appréhender un tout nouveau logiciel en débarquant de Turquie : « C’est à nous de l’aider et, aussi, de faire mieux dans le jeu pour se mettre à l’abri. Si ça avait été le cas, peut-être que l’erreur ne serait pas arrivée, on ne le saura jamais. C’est une réflexion beaucoup plus globale que j’ai sur notre jeu, sur ce qu’on doit améliorer, et notamment dans la constance, plutôt que de cibler individuellement un ou deux joueurs ».

Une réflexion différente de celle des supporters, alors qu’une partie des DVE avait entonné en chœur « On veut un gardien ! » face au PAOK, il y a deux semaines, encore en Ligue Europa. Peut-être le retour en Ligue 1 permettra à Berke Özer de prouver sa valeur, lui qui est statistiquement le deuxième gardien le plus déterminant de Ligue 1 sur sa ligne derrière un certain Hervé Koffi (Angers).

Enzo PAILOT

Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport

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