LOSC – Lucas Chevalier : « Un bon entraînement pour la Ligue des Champions » | OneFootball

Impuissant pour empêcher la défaite des siens face au PSG (1-3), Lucas Chevalier estime que ce match, comptant pour la 3e journée de Ligue 1, est riche en enseignements pour le LOSC. Le gardien des Dogues pense notamment à ce qui attend les Nordistes en Ligue des Champions. Entretien.

Lucas, que pensez-vous du but annulé ?

Je ne sais pas, je suis trop loin de l’action. J’estime qu’il y a des gens assez compétents pour dire qu’il y a hors-jeu. Après, si en voyant les images, il n’y a potentiellement pas hors-jeu… Sur ce qu’il s’est passé sur le terrain, on a eu une première mi-temps compliquée face à une équipe de Ligue des champions. Il y a beaucoup de talent en face, c’est difficile de tout contrer. Ça se joue sur des petits détails et on sait que, face à eux, on ne peut pas se relâcher ne serait-ce que 30 secondes. Je pense que c’est ce qu’on a un peu payé ce (dimanche) soir.

Le penalty de Vitinha vous a-t-il surpris ?

C’est assez dérangeant pour les gardiens. Je pense que, sur les penalties, tout est fait pour que les tireurs marquent. On nous a mis la règle du pied sur la ligne, on n’a pas le droit de bouger, on est stabilisé. Mais lui a le droit de faire n’importe quelle course. Il va à deux à l’heure, il te regarde, il s’arrête presque. Tu te dis que si tu donnes une indication, il va tirer de l’autre côté. Ça n’a jamais été dans le sens du gardien du but pour les penalties. Quand c’est tirer comme ça, bravo à lui. Cais c’est compliqué de faire quelque chose.

Avez-vous essayé de rentrer dans son jeu de regards ?

Je le regarde aussi. Mais c’est facile pour lui, je peux le regarder mais il ne va pas broncher pour autant (sourire). C’est pour cela que c’est à notre désavantage. C’est déjà compliqué pour nous. Alors si derrière, ils peuvent faire ce qu’ils veulent… Après, félicitations à lui. Ce n’est pas grave, j’en arrêterai et j’en prendrai encore.

Y a-t-il du bon à garder pour la suite ?

Bien sûr ! On a joué contre la meilleure équipe du championnat, celle détenant le titre et largement favorite. On leur a posé problème. Mais je pense que la différence, c’est que eux ont été chirurgicaux au moment où il le fallait. C’est notre marge de progression, mais je reste assez confiant pour la suite.

Comment vivez-vous ces grands rendez-vous personnellement ?

C’est assez frustrant. Parfois, il faut accepter de ne pas pouvoir contrôler la situation et de tomber sur des actions où c’est difficile de faire quelque chose. Mais moi qui veux toujours ne pas encaisser de but… Je veux aussi aider mon équipe, et je l’ai fait ce soir. Mais compte tenu de la défaite, j’aurais voulu faire mieux. C’est le haut niveau, c’est comme ça et c’est aussi le poste qui veut ça. Si je ne prends pas de but, personne ne vient au stade (rires).

À titre personnel et collectif, que retenir de ce match en vue de la Ligue des champions ?

C’est un bon entraînement et c’est peut-être mieux de jouer Paris avant de commencer cette Ligue des champions pour noter les alertes et ce qu’on peut améliorer. Que ce soit le Real Madrid, l’Atlético, la Juve, ou même d’autres comme le Sporting ou le Feyenoord, il y aura en plus l’état d’esprit Ligue des champions avec un supplément d’âme chez les joueurs. C’est mieux de les jouer tout de suite, on sera prêts et on aura moins d’excuses (sourire).

Propos recueillis par Enzo PAILOT

Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport