le11
·6 décembre 2024
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·6 décembre 2024
Étincelant depuis quelques semaines, Matias Fernandez-Pardo s’impose peu à peu comme une option de choix pour Bruno Genesio, en dépit d’une concurrence accrue. L’entraîneur du LOSC décrypte l’intégration réussie du joyau belge.
L’Atlético (2-1, 23 octobre) l’avait vu pointer le bout de son nez, avant l’éclosion à Nice (2-2, 10 novembre) et la confirmation à Bologne (2-1, 27 novembre) qu’il n’était que le coup d’un après-midi, malgré ses 19 ans et sa poignée d’entrées en Ligue 1. Recrue estivale du LOSC la plus chère mais aussi la moins utilisée par Bruno Genesio en début de saison – hormis Marc-Aurèle Caillard -, Matias Fernandez-Pardo n’a pas tardé à lever les doutes à coups de prestations marquantes, histoire de donner de l’eau à un moulin qui avait pris forme après des entrées en jeu assez prometteuses, mais qui ne garantissait rien quand les titularisations arriveraient et que le niveau s’élèverait.
« C’est un joueur qui a des qualités fortes à son poste », applaudit Bruno Genesio, qui n’oublie pas que l’international belge U19 (10 sélections) demeure « un jeune joueur qui découvre encore ce qu’est le très haut niveau » et qui « a encore des choses à apprendre ». Reste que, au-delà même des observateurs qui sont de plus en plus nombreux à louer ses qualités, les Dogues eux-mêmes l’ont adoubé.
Matias Fernandez-Pardo (LOSC), Diable rouge ou Roja ?
« Il est énormément apprécié dans le groupe, se réjouit son entraîneur. Les joueurs ne sont pas dupes et savent très vite identifier un joueur qui peut nous apporter beaucoup, qui a du potentiel. Je vois, notamment chez les plus anciens, une âme protectrice et paternelle autour de lui. C’est plutôt bon signe. » Un signe positif, qui n’est pas le seul envoyé par Matias Fernandez-Pardo depuis son retour dans son club formateur (2014-2020).
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Pascal Della Zuana/Icon Sport