Le 11
·24 novembre 2025
LOSC – Paris FC : « Les trêves internationales me font beaucoup de bien », la réaction d’Olivier Giroud

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·24 novembre 2025

Double buteur après plus de deux mois sans scorer, Olivier Giroud a été l’un des grands artisans du succès du LOSC face au Paris FC (4-2), ce dimanche soir. Satisfait d’avoir mis fin à cette traversée du désert, l’avant-centre de 39 ans souligne aussi et surtout les couleurs retrouvées par le collectif.
« Le plus important, c’est de retrouver la victoire. J’espère qu’on va construire une belle série là-dessus. Comme le coach le disait, il y a beaucoup de bonnes choses dans notre jeu. Il suffisait d’y rajouter un peu plus de détermination, d’agressivité peut-être dans les deux surfaces, plus de concentration aussi parce que nos petites erreurs nous coûtaient cher ces derniers temps, dont moi à Strasbourg.
C’est comme ça, on n’a pas mérité tous ces résultats négatifs, mais on en a tiré les enseignements et on a très bien travaillé pendant la trêve. Ce (dimanche) soir, on est tombé contre une belle formation du Paris FC. Ça n’a pas été facile mais on est allé la chercher. On a créé beaucoup de situations, beaucoup d’occasions, on a pris beaucoup de plaisir. Il faut qu’on construise là-dessus.
Tout à fait. Les trêves internationales me font beaucoup de bien pour régénérer et aussi bien travailler spécifiquement. C’est bien dosé avec le staff et on est vraiment bien entouré. Il y a tout ce qu’il faut pour réussir ici, au LOSC. Je suis vraiment content de l’état d’esprit de l’équipe ce (dimanche) soir. Sur le plan personnel, c’est vrai que les cages se faisaient un peu plus petites ces derniers temps (sourire). Mais je sais que ce sont des cyles, j’en ai vécu d’autres. C’est bien, on est reparti.
On risque de perdre quelques joueurs à la CAN sur trois ou quatre matches. Je me sens très bien maintenant. On a la chance d’avoir encore un effectif en quantité et en qualité. Je pense que ça devrait le faire. On a encore de la réserve.
Je suis quelqu’un d’exigeant et j’ai tendance à faire mon autocritique après les matches. C’est vrai que c’est une somme de choses qui ont fait que j’ai été un peu moins efficace. Je dirais que je me suis créé moins d’occasions. J’essaie de faire le maximum, mais c’est vrai que parfois, quand tu joues contre des équipes qui restent derrière et qui mettent deux lignes et défend dans ses 30 ou 40 derniers mètres, c’est très difficile de trouver des solutions.
Les supporters savent que quoi qu’il arrive, je donnerai le meilleur pour ce club et pour ce maillot.
Là, le Paris FC est une équipe qui joue au ballon, qui n’a pas fermé le jeu et qui a joué crânement sa chance et nous a aussi permis, quelque part, de trouver plus de solutions entre les lignes et de créer plus de courses en profondeur. Si tous les week-ends, on pouvait jouer contre des équipes qui se livrent et qui laissent des espaces, c’est mieux pour nous, les attaquants.
Ça fait toujours plaisir, c’est cool. Ils sont toujours derrière moi. Même si j’ai connu une petite période de disette, la confiance est toujours là. Ils savent que quoi qu’il arrive, je donnerai le meilleur pour ce club et pour ce maillot. Je pense qu’à partir du moment où tu fais tout ce qu’il faut et que tu mouilles le maillot, ils te le rendent et tu es toujours récompensé. C’est comme notre jeu : on faisait de très bonnes choses et le coach disait que sur la longueur, quoi qu’il arrive, on sera payé. Donc il faut continuer ainsi. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
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Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport









































