LOSC – USL Dunkerque : « Une faute professionnelle » pour Florent Gautreau et Daniel Riolo (After Foot) | OneFootball

Éliminé par l’USL Dunkerque (1-1, 4-5 t.a.b) en huitièmes de finale de Coupe de France ce mardi, le LOSC a été la source d’une déception certaine sur le plateau de l’After Foot.

La magie de la Coupe de France a opéré ce mardi sur la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Maître de son sujet, le LOSC a déjoué malgré de multiples occasions. Même les montants se sont dressés tels des remparts, repoussant trois tentatives lilloises. De son côté, l’USL Dunkerque n’a eu besoin que d’une seule tentative cadrée pour faire mouche (90+6′) lors d’une soirée au dénouement irrationnel (1-1, 4-5 t.a.b). Tête de série numéro 2 au vu des équipes déjà éliminées, les Dogues laissent le champ libre au Paris Saint-Germain et à l’OGC Nice dans leur quête de titre : « On a une petite surprise à chaque tour. C’est bien pour le spectacle, moins pour la qualité des rendez-vous à venir en Coupe de France », s’amuse d’abord Daniel Riolo sur les ondes de la radio RMC.

Ce dernier, malgré cette boutade, n’a évidemment pas apprécié la sortie de route lilloise : « Quand tu mènes d’un but, que ton gardien arrête deux tentatives lors de la séance des tirs au but… J’ai cru que Vito Mannone allait être le héros de la Coupe de France. Il arrête les deux premiers, tu as deux balles de match et tu arrives à ne pas te qualifier… Alexsandro tire en tribunes. L’autre (Haraldsson) tire une merdasse sur le gardien et André la cale sur la barre. Tu as deux balles de match quand même… On parle d’une équipe qualifiée pour les huitièmes de finale de Ligue des Champions quand même. Ils ont plein d’occasions, mais ça manque de concret. J’ai eu l’impression qu’ils n’y allaient jamais à fond », fustige-t-il dans l’After Foot.

De l’autre côté du plateau, Florent Gautreau valide les propos tenus : « C’est marrant, parce que tu peux analyser la séance de tirs au but comme le match. Tu ne dois pas avoir qu’un but d’avance à ce moment du match et c’est une faute… de ne pas gagner ta séance de tirs au but lorsque tu mènes 3-0. Là, le gardien est dégoûté de la vie. […] Ce soir (mardi), c’est l’apprentissage d’un club qui devient ultra-favori dans ce genre de matchs. C’est quelque chose de mental », souligne-t-il. Alors que les débats s’éternisent, souvent coupés par des sujets divers et variés, Gilbert Brisbois finit par mettre tout le monde d’accord : « C’est presqu’une double faute finalement. Cette élimination pue la faute professionnelle quand même », lâche-t-il, récoltant la validation de ses deux compères. Le LOSC a fauté.