Tribune Nantaise
·25 décembre 2025
Louis Leroux : « Les études me permettent de garder les pieds sur terre »

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·25 décembre 2025

Au FC Nantes, Louis Leroux occupe une place singulière. Jeune par l’âge, mais déjà installé dans le paysage du club, le milieu nantais assume aujourd’hui un rôle intermédiaire, aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire. « Même jeune, je suis là depuis longtemps », rappelle-t-il. Avec de nombreux départs durant l’été, dans une interview sur le site du club, il se définit lui-même comme « un peu le “jeune ancien” ».
« J’ai l’amour du maillot »
Dans le vestiaire, Leroux cherche avant tout à être utile. « J’essaie d’aider les nouveaux, de parler quand il faut », explique-t-il, tout en précisant qu’il échange régulièrement avec les cadres de l’équipe. « J’en discute aussi avec les cadres, Kelvin (Amian), Anthony (Lopes) ». Une implication naturelle, guidée par son attachement au club : « J’ai l’amour du maillot, alors je le fais naturellement, tout en gardant ma place et mon rôle ».
Sur le terrain, l’état d’esprit est clair. « Donner le maximum », résume simplement le milieu nantais. Chaque apparition dans le onze de départ est vécue comme une fierté. « Je suis très fier à chaque fois que je peux être aligné dans le 11 », confie-t-il. Dans un football qu’il juge de plus en plus exigeant collectivement, Leroux relativise le mythe du joueur providentiel : « Aujourd’hui, il n’y a pas de super-héros. Bon, à part Messi et Ronaldo, mais on ne boxe pas dans la même catégorie ! ».
Ce qu’il recherche avant tout, c’est l’engagement. « Le plus important, c’est de mouiller le maillot, d’aider mes coéquipiers et de répondre aux attentes du staff et des supporters ». Une ligne de conduite constante, quel que soit son rôle.
« Mais il faut être bon, pas juste “moyen partout” »
Souvent présenté comme un joueur polyvalent, Louis Leroux assume cet aspect de son jeu, tout en y mettant une condition essentielle. « C’est un atout », reconnaît-il, avant de préciser : « Mais il faut être bon, pas juste “moyen partout” ». En lien avec le staff, il cherche à se positionner là où il sera le plus performant : « On parle avec le staff pour trouver où je suis le plus utile ». Cette polyvalence lui permet aussi de s’adapter aux contextes de match : « Je peux m’adapter plus facilement à la tactique du coach et à celle de l’adversaire », souligne-t-il, non sans humour : « J’ai plus de cordes à mon arc, donc c’est toujours agréable ».
S’il devait désigner un poste de prédilection, le choix est clair. « Le milieu », répond-il sans hésiter. « C’est là où je suis depuis le plus longtemps, où j’ai le plus d’automatismes ». Mais l’intérêt collectif prime toujours : « Si je dois jouer à gauche pour aider l’équipe, je le fais avec plaisir », glisse-t-il, avant de conclure en souriant : « Et qui sait ? Peut-être que je ferai une grande carrière en tant que latéral ! ».
« Dans le football, tout peut s’arrêter très vite »
En dehors du terrain, Louis Leroux prépare déjà l’avenir. En parallèle de sa carrière professionnelle, il poursuit un BTS Gestion de PME. « C’était important pour moi de penser à l’après-carrière », explique-t-il avec lucidité. « Dans le football, tout peut s’arrêter très vite ». Malgré la difficulté de concilier études et entraînements, il s’accroche : « Les études me permettent de garder les pieds sur terre », confie-t-il, conscient que « la vie de footballeur est courte ».
Ses inspirations ont évolué avec le temps. « Petit, c’était Messi et la MSN », se souvient-il, évoquant le Barça des années 2010. Aujourd’hui, ce sont surtout ses proches qui le guident : « Mes parents m’ont toujours soutenu et ne m’ont jamais mis la pression ». Grâce à eux, il conserve un équilibre précieux : « Je ne suis pas une star, simplement “Louis Leroux” tel que je l’ai toujours été ».
Pour la saison en cours, ses objectifs restent simples et sincères. « Se maintenir, tout donner, sans me fixer de limites », affirme-t-il. Jouer à la Beaujoire demeure déjà une récompense : « Jouer à la Beaujoire a été un rêve ».
Et malgré son statut de joueur professionnel, Leroux reste accessible. « Je fais mes achats tranquillement », sourit-il, avant d’avouer le plaisir qu’il prend au contact des supporters : « Petit, j’aurais été fou de croiser un joueur pro dans la rue ». Aujourd’hui, les rôles se sont inversés, mais la passion, elle, est restée intacte.









































