Le Petit Lillois
·24 décembre 2024
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·24 décembre 2024
Dernier rempart du LOSC, Lucas Chevalier a vécu une année 2024 sous le signe du progrès. Il estime tout de même devoir encore travailler différents aspects, tels que la gestion de ses émotions.
De la Ligue Europa Conférence à la Ligue des Champions, du LOSC à l’équipe de France, Lucas Chevalier (23 ans) s’est laissé emporter dans un tourbillon ascendant lors de cette année 2024. Malgré les compliments et les éloges que cette progression a pu engendrer, il ne compte pas rester sur ses acquis et cible encore certains points sur lesquels il est nécessaire de travailler : « Je suis quelqu’un d’assez calme et concentré, et je pense que j’ai encore une marge de progression par rapport à ça : c’est que je trouve que mes émotions, je les gère mais pas encore assez bien », expliquait-il récemment sur les antennes de Canal+.
Cette gestion concerne également son leadership, qu’il souhaite laisser mûrir au fil du temps : « Je crois que je pourrais plus prendre la parole aujourd’hui, parce que j’ai plus de légitimité et j’ai fait plus de choses. Je suis un peu encore dans cette phase où j’ai besoin de grandir, moi personnellement, et de faire encore des choses, je n’ai pas encore fait tout ce que je voulais, pour pouvoir revendiquer des choses, précisait-il. Mais c’est sûr que je sens que quand je vais avoir ma petite remarque dans le vestiaire, on va m’écouter et c’est bon signe. Pour le moment, je me concentre déjà un peu, voire un peu trop, sur moi. En tant que gardien, je pense que l’on est aussi un peu à côté du collectif, dans une bulle à part, et j’estime que la progression peut également être différente. »
Au cours de cette année, Lucas Chevalier a rencontré plusieurs individualités fortes dans les cages, à l’image de Jan Oblak du côté de l’Atlético de Madrid. Il ne s’en est jamais caché, le Dogue aime piocher à droite et à gauche pour construire son propre style : « Je pense quand même avoir un caractère fort. J’ai envie que l’on m’identifie à moi-même, à Lucas Chevalier, ce que je suis, tout en sachant qu’il est quand même important d’aller chercher chez les uns et les autres parce que tout le monde a quelque à donner », concluait-il ainsi sans doute impatient de rencontrer de nouvelles figures de son sport dans les semaines et mois à venir.