Ludovic Obraniak : “Si à un moment donné il faut taper du poing sur la table, alors il faut taper du poing sur la table” | OneFootball

“J’ai été plus ou moins Ultra, j’ai baigné dedans joueur et j’ai baigné dedans quand j’étais jeune. C’était une époque où il y avait des fumigènes etc mais ce n’était pas dessein. Les époques changent et peut-être que ce qu’on acceptait il y a quelque temps, on ne l’accepte plus aujourd’hui. J’ai beaucoup de mal. Je suis père de famille maintenant, je ne peux plus aller au stade avec mes enfants, en tout cas je prends certaines libertés en laissant mes enfants à la maison sur les matchs assez chauds. Le derby contre Lens, je n’y vais pas. Je ne joue plus la sécurité de mon gosse pour un incident qui va se passer sur le parvis ou un truc parce que ce n’est pas maîtrisé. Le problème c’est que la jurisprudence, ça veut dire que tu peux jeter un projectile sur l’arbitre au match retour ? Moi je le dis, j’en ai marre et s’il faut taper fort, faisons-le ! Si ça peut rectifier et qu’après on prenne certaines largesses pour qu’on reparte correctement. Si à un moment donné il faut taper du poing sur la table, alors il faut taper du poing sur la table.”

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