Ludovic Obraniak : “Souvent en France, c’est l’occasion de pointer quelqu’un du doigt pour soi-même se valoriser, et ça, ça m’a toujours beaucoup gêné dans ce pays” | OneFootball

« Si j’ai déjà triché sur un terrain ? Je triche même aux jeux ici sur le plateau (rires). Tous les coups sont permis (rires). Moi, ce qui me choque, et ce qui est toujours le cas, c’est le ressort de la vertu pour les gens qui se rachètent à un moment donné la morale… Souvent en France, c’est l’occasion de pointer quelqu’un du doigt pour soi-même se valoriser, et ça, ça m’a toujours beaucoup gêné dans ce pays. J’ai eu beaucoup de tristesse et de compassion ce qu’a vécu Thierry Henry parce que cela faisait partie du jeu en fait… Dans tous les sports comme ça il y a une histoire à raconter. Aujourd’hui, on peut dire que l’avancée de la VAR aurait peut-être annulé cette action… 99,99% de français qui se seraient retrouvés dans cette situation n’auraient rien dit. Mais c’était facile de le pointer du doigt… ».

« Vous voyez la tête qu’il a, il se demande ce qui se passe. Mais la vérité de tout ça, c’est que si c’était arrivé aux irlandais, ils se seraient arrêtés, ils auraient dit qu’ils avaient touché le ballon de la main ? Alors, je comprends après la force de l’injustice, que ça ait créé une espèce de trouble psychologique pour les joueurs qui ont vécu ça, même chez les supporters irlandais. Après, Thierry Henry, il ne s’est pas dit ‘tiens, si je faisais ça’. C’est un mauvais rebond, elle se trouve là, et voilà, ok… »

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