Lyle Foster évoque les objectifs que Bafana Bafana s'est fixés pour la CAN 2025 | OneFootball

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Le décor est planté au Maroc pour la Coupe d'Afrique des Nations 2025, et pour Lyle Foster, l'ambition est claire et sans équivoque. L'attaquant de Burnley a ouvertement déclaré l'objectif ambitieux que lui et ses coéquipiers de Bafana Bafana se sont fixé alors qu'ils se préparent pour le choc continental.

Versés dans un Groupe B particulièrement relevé, l'Afrique du Sud croisera la route d'un adversaire bien connu : l'Égypte, septuple championne du tournoi, avide de revanche après l'élimination douloureuse 1-0 en huitièmes de finale, infligée par un but de Thembinkosi Lorch lorsque les Pharaons accueillaient la compétition en 2017. À cela s'ajoute la rivalité régionale, puisque le groupe comprend également les éternels rivaux de la COSAFA, le Zimbabwe et l'Angola.

L'élan de cette ambition est alimenté par la dynamique née de leur impressionnante médaille de bronze décrochée lors de la dernière CAN en Côte d'Ivoire. Avec le seul et unique sacre national qui remonte désormais à 1996—un exploit réalisé avant même la naissance de Foster—l'équipe est animée par la volonté de mettre fin à une longue période de disette et d'écrire un nouveau chapitre dans l'histoire du football sud-africain.

Foster, qui vivra sa première expérience dans la compétition, n'a laissé planer aucun doute sur les intentions du groupe. « Oui, à cent pour cent [Bafana veut marquer l'histoire]. C'est pour cela que nous sommes ici aujourd'hui. C'est déjà incroyable d'avoir terminé troisièmes lors de la dernière édition, » a-t-il déclaré dans un entretien accordé à SuperSport TV.

Il a détaillé le cap fixé par l'équipe, reconnaissant que leur récente réussite impose désormais un nouveau standard. « Désormais, nous allons tout faire pour faire mieux que lors de la dernière fois. La seule façon d'y parvenir, c'est d'atteindre la finale. »

Concentré sur l'avant-dernière marche, Foster ne cache pas sa confiance dans le groupe. « Une fois en finale, nous verrons ce qui se passera. Nous espérons aller jusqu'au bout cette fois-ci, et oui, j'ai une grande confiance dans l'équipe et les joueurs que nous avons, et c'est bien cela le plus important. »

Sur le plan personnel, la compétition représente un cap majeur pour le joueur de 25 ans, entre le poids de l'histoire nationale et l'adrénaline d'une première. « Je suis excité d'y aller. 1996, c'est loin maintenant, alors oui, je suis excité. Personnellement, ce sera ma première CAN. Ce sera sans doute difficile, mais j'ai vraiment hâte. »