Manu Koné (équipe de France) : "Le pressing du PSG m’a choqué" | OneFootball

Manu Koné, milieu de terrain de la Roma et de l'équipe de France, s’est exprimé ce lundi en conférence de presse avant la demi-finale de Ligue des nations face à l’Espagne. Serein sur son rôle chez les Bleus, il n’a pas manqué de saluer le triomphe du PSG… et de dresser le bilan de sa première saison en Serie A.

Six sélections chez les A, un rôle qui prend de l’ampleur et une trajectoire qui force le respect. Manu Koné savoure. Présent à Clairefontaine pour préparer la demi-finale de Ligue des nations contre l’Espagne, le milieu formé à Toulouse a rappelé son attachement au collectif : "J’essaie de donner le meilleur en restant moi-même. On a une bonne équipe et j’espère qu’on ira loin ensemble." Sur le plan personnel, le joueur de 24 ans a évoqué son intégration en Bleu, entamée en septembre dernier. Et dans cette atmosphère de grande compétition, impossible de ne pas évoquer la finale de Ligue des champions. Parisien de naissance, Koné n’a pas caché sa joie : "On a vu la finale à Clairefontaine. En tant que Parisien, on est très contents. J’espère qu’ils gagneront encore des trophées."

Mais ce qui l’a surtout marqué, c’est l’intensité mise par les hommes de Luis Enrique : "Le pressing du PSG m’a choqué. L’Inter, ce n’est pas rien, leur mettre 5-0, c’est choquant. Beaucoup d’équipes vont s’inspirer du PSG." L’éloge est appuyé, mais pas gratuit : "En Italie, c’est compliqué de marquer à l’Inter. Les Parisiens ont un grand avenir." En club, la saison n’a pas été de tout repos. Transféré l’été dernier à la Roma, Koné a connu une année mouvementée dans la capitale italienne. "Le bilan est mitigé. Collectivement, on revient de loin, on a eu trois coachs. Il a fallu se faire une place avec une forte concurrence." Il salue tout de même l’impact du vétéran Claudio Ranieri, revenu en pompier de service : "On a tout donné, on est très fiers et on attend la saison prochaine."

Yamal n'est pas son Ballon d'or

Avant cela, place au dernier carré. L’Espagne de Lamine Yamal se dresse sur la route des Bleus. Le jeune prodige espagnol, déjà impressionnant en club comme en sélection, a été salué par Koné : "C’est un très bon joueur. Mais pour le Ballon d’or, je suis Français, donc je milite pour mes coéquipiers." Et de citer sans les nommer les deux prétendants selon lui : "Un qui joue au Real, l’autre au PSG, je voterai pour les deux." Déterminé mais sans excès, Koné avance avec une lucidité rare, à l’image de ses mots sur Désiré Doué : "Ce qu’il a fait à 20 ans, c’est impressionnant. Mais on n’est pas choqués, c’est Désiré." Dans un groupe où la jeunesse explose (26 ans d'âge moyen), lui trace sa route avec calme. À deux matchs d’un trophée, l’occasion est belle de continuer à grandir.

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